Le Romarin, stimulant général et ami du foie
Stimulant cérébral, le romarin améliore la mémoire et la concentration. Les étudiants grecs, de nos jours encore, en font brûler dans leur chambre les soirs de grandes révisions, juste avant les examens. Le romarin améliore aussi la circulation, accélère les convalescences, chasse le stress, les rhumatismes, et est utile en cas d’insuffisance hépatique.
Le romarin pousse facilement dans les régions sud de l’Europe. On le reconnaît à ses feuilles étroites à bords enroulés, ses jolies petites fleurs bleues ou blanches teintées de mauve et, surtout, son odeur très spécifique.
Cet arbrisseau qui apprécie le Midi de la France ne rechigne pas à reprendre dans les jardins du nord de la Loire. Mais, sans sa dose de sècheresse et de soleil, il développe moins ses arômes, et se dote de moindres qualités thérapeutiques. Cependant, il reste un aromate tout à fait digne d’entrer dans votre cuisine.
Pour l’utiliser dans vos préparations de soins “maison”, mieux vaut vous procurer les feuilles sèches ou l’huile essentielle, venues des climats ensoleillés. On récolte le romarin toute l’année sur les collines méridionales, avant de mettre fleurs et feuilles à sécher, ou bien de tirer de ses feuilles une huile essentielle particulièrement riche en indications thérapeutiques.
C’EST BON POUR PRESUE TOUT
Les premières indications du romarin sont sans aucun doute la fatigue, qu’elle soit physique ou intellectuelle, les troubles de la mémoire, mais aussi les baisses de moral. On l’emploie également contre les bronchites, les rhumatismes, la rétention d’eau, les migraines, les infections intestinales, les digestions difficiles, les vertiges, et les fatigues hépatiques.
CHOLÉRÉTIQUE ET CHOLAGOGUE
Le romarin est à la fois cholérétique (il augmente la sécrétion de bile par le foie) et cholagogue (il accélère l’évacuation de la bile vers l’intestin). Ces deux propriétés en font un allié incontestable du foie. Plusieurs expérimentations ont démontré les vertus bienfaisantes du romarin sur le foie. Chez l’animal, l’emploi d’infusion sous forme intra-veineuse multiplie par deux la sécrétion de bile. Plusieurs études in vitro confirment ces résultats.
L’EMPLOI LE PLUS SIMPLE
La tisane, faite à partir de feuilles sèches ou fraîches, agrémentées ou non de quelques fleurs bienvenues, est sans aucun doute la méthode la plus commune et la plus simple pour bénéficier des vertus du romarin. Il suffit de mettre une cuillère à café de feuilles sèches (ou une cuillère à soupe de feuilles fraîches) dans une tasse, de compléter avec de l’eau frémissante, puis de laisser infuser 10 minutes avant de filtrer et de boire.
Pour les indications générales du romarin, il est habituellement conseillé d’en prendre une tasse après les repas (en cure de trois semaines).
Pour lutter contre l’insuffisance hépatique, c’est la seule exception, mieux vaut en prendre une tasse le matin à jeun et une avant les repas midi et soir.
On peut aussi utiliser directement l’huile essentielle de romarin. Mais attention : choisissez-la avec soin (bio de préférence, avec des indications de provenance, identification botanique…) et, surtout, soyez respectueux des dosages : pas plus de 3 à 4 gouttes mélangées à du miel deux à trois fois par jour. À forte dose, cette huile essentielle est épileptisante.
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