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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’Érable

En sirop ou en gemmo !

C’est sans doute le meilleur sucre que nous offre la nature... Mais l’érable a d’autres atouts.

LES DIFFÉRENTS ÉRABLES
De la famille des acéracées, les érables sont répandus des zones tempérées aux latitudes froides. Il en existe des centaines de variétés. En Europe, l’érable à sucre, qui supporte bien la pollution urbaine, est planté dans les parcs et sur le bord des rues. L’érable plane (Acer platanoides), qui atteint 30 m de haut, pousse naturellement dans les forêts mixtes et à proximité des cours d’eau. Il borde de nombreuses routes de campagne. Plus décoratifs, l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) et l’érable du Japon (Acer palmatum) ornent les parcs et les jardins. L’érable de Montpellier est un arbuste qui remonte progressivement vers le Nord. Quant à l’érable champêtre, c’est un bel arbre qui pousse en lisière de forêt.

LE SIROP
Le sirop est extrait de l’érable à sucre (Acer saccarinum), un arbre qui pousse principalement en Amérique du Nord. Il peut atteindre 30m de haut et vivre jusqu’à 400 ans. Ses graines, appelées samares, sont très caractéristiques : elles ressemblent aux hélices du tilleul. La sève (ou eau) de l’érable est transformée en sirop par évaporation. Composé à 68% de glucides, dont 80% de sucrose, le sirop d’érable contient aussi de la catéchine, de l’acide p-coumarique ainsi que des dérivés de flavanol, substances anti-oxydantes et anti-mutagènes. Très riche en minéraux (manganèse, calcium, potassium, fer, zinc, magnésium), le sirop d’érable est l’un des seuls sucres qui puisse remplacer le sucre raffiné dans toutes les préparations culinaires.

DÉTOXIFIANT ET LAXATIF
Les Indiens d’Amérique utilisaient le sirop d’érable plutôt comme un tonique et un laxatif. Dans les campagnes québécoises, les gens ont l’habitude de faire une bonne cure de sève d’érable (moins concentrée en sucre) pour nettoyer l’organisme.

EN CATAPLASME AUSSI
Hildegarde de Bingen, première phytothérapeute moderne, recommandait une macération d’écorce d’érable dans du vin chaud pour faire tomber la fièvre. En Europe ou en Amérique du Nord, on utilisait indifféremment l’érable champêtre, l’érable à sucre ou l’érable sycomore pour les cataplasmes. Des compresses de feuilles fraîches, d’écorce broyée ou de tissu imbibé d’une décoction peuvent être appliquées sur les articulations douloureuses, les paupières enflammées ou sur les pieds dans le cas de fièvre persistante.

LA GEMMOTHÉRAPIE
Branche récente de l’homéopathie, la gemmothérapie utilise des extraits de bourgeons. Selon les Dr Max Tétau et Daniel Scimeca, les bourgeons d’érable champêtre en macérat glycériné (Acer campestris 1D) sont «un excellent draineur du foie» et décrassent la vésicule biliaire. Disponibles en pharmacie, on les prend à raison d’une goutte par kilo de poids dans un verre d’eau, le matin à jeun. Ce remède permet de faire baisser le cholestérol ou d’éliminer les nausées et les vomissements.

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Branche récente de la phytothérapie, la gemmothérapie soigne une multitude de maladies. Elle est basée sur l’utilisation d’extraits concentrés de bourgeons ou de jeunes pousses. Cette thérapie donne d’excellents résultats en cas de fatigue, de troubles ORL (asthme), d’allergies, de problèmes hormonaux ou osseux et de migraines.

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