www.rebelle-sante.com
communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les arbres rouges, un chant d’amour à l’automne

Le temps des arbres
Philippe Fiévet
Éditions du Rouergue
14,5 cm x 22, 5 cm
267 pages
22 €.

« Ce jardin avec lequel je n’ai cessé d’entretenir des liens fusionnels a été le décor de mes pensées intimes, la projection de mes désirs ; il a été comme un rêve traversé par quelques rencontres lumineuses avant que celles-ci ne retournent vers leur propre songe. Le mien avait sa couleur. »

Il aura fallu une vingtaine d’années à Philippe Fiévet, journaliste et enseignant, pour créer un jardin à son image, y façonnant sa vie au gré de ses passions et ses rêveries, ses amours et ses souvenirs.

Le rouge donne le ton, comme une couleur fétiche qui permet d’offrir au lecteur un triple accès à ce jardin sensuel, symbolique et botanique, à partir des essences venues des quatre coins du monde. Mais avant de devenir un jardin d’Eden, le terrain a bien failli se transformer en marécage et ce sont les arbres qui ont permis de le stabiliser.
De même que les racines des arbres ont fini par viabiliser son terrain, les racines spirituelles et culturelles créent un terreau fécond à toutes les expériences de l’écrivain-jardinier avec sa culture, son gout du théâtre et des marionnettes.
La balade intime tisse des liens entre la nature et les autres, raconte une famille, ses amours, ses enfants, et Geisha sa chienne, dont l’esprit habite encore la forêt d’aulnes du fond du terrain.
Ode à l’automne, au temps qui passe et à la vie, l’expérience de lecture se fait aussi plus sensuelle dans l’odeur des roses et des lilas, quand la végétation reflète le goût du plaisir.

Philippe Fiévet rend aussi hommage à tous les pépiniéristes passionnés, en Belgique et en France, qui lui ont permis l’acquisition des essences dont il rêvait et leur mise en place. Dans cet éloge de la beauté, le rosier du philosophe inspire le fusain des artistes, quand l’arbre aux mouchoirs ramène les fantômes. De cette expérience botanique et spirituelle, on referme le livre avec l’impression d’avoir fait une belle rencontre et l’envie d’y revenir.

Magazine

À lire aussi

La plus belle chose au monde c’est… l’amour !

Tous les êtres sensibles, humains et animaux, manifestent naturellement un impérieux besoin d’amour. L’attente de gestes de tendresse, de caresses et d’affectueuses attentions se doit d’être comblée sous peine de grande souffrance avouée ou déniée. En revanche, un proverbe tibétain avertit : “Chercher le bonheur à l’extérieur de nous c’est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord.”