Les bienfaits de l’EAP calcique en cas de sclérose en plaques
Je me permets de vous écrire pour vous demander un précieux renseignement concernant la vitamine Mi. Plutôt connue sous le nom de “EAP calcique”, éventuellement “Amino-éthyl-phosphate”, cette vitamine d’une substance naturelle serait particulièrement indiquée contre les agressions auto-immunes et aurait aussi un bénéfice protecteur, en cas de sclérose en plaques, par le biais de son rôle neuro-transmetteur. Je suis, moi-même, atteint d’une maladie auto-immune suite à une hypothyroïdie d’Hashimoto avec en prime une leucémie lymphoïde chronique. Merci bien d’avance. »
Monsieur T. des Hauts-de-Seine
La réponse de Didier Le Bail :
L’EAP calcique a été mis au point il y a une cinquantaine d’années par le Dr Hans Nieper, né en 1928 en Allemagne et père de la “médecine eumétabolique” qui, en France, a tendance à tomber dans une certaine désuétude depuis la fin du siècle dernier. Le Dr Thierry Schmitz semble être l’un des rares à raviver la flamme. Il faut dire qu’il collabore étroitement avec des labos étrangers qui commercialisent les produits phares de cette médecine (EPA, orotates…), qui ne sont pas ou plus autorisés en France.
L’EAP calcique donnerait d’excellents résultats en cas de SEP. En 1996, dans un numéro du magazine L’Impatient, on pouvait lire que “l’EAP calcique a été longtemps le seul moyen reconnu officiellement par le gouvernement allemand pour le traitement de la sclérose en plaques”. Claudine Luu, pharmacienne, note un “ralentissement des nouvelles poussées de la maladie chez de nombreux patients”, et aussi que “certaines personnes complètement bloquées ont pu retrouver avec l’EAP calcique une bonne mobilité, et parfois l’usage de leurs jambes.” Le Dr Nieper a déjà traité plus de 2000 patients atteints de sclérose en plaques, avec environ, selon lui, “85 % de succès, s’ils viennent dès le début de la maladie”.
Le Dr Schmitz recommande l’EAP calcique en cas de processus auto-immuns, inflammatoires et allergiques, de même qu’en cas d’emphysème et fibrose pulmonaire. La dose efficace varie entre 1500 mg par jour (en entretien) et 3000 mg par jour (en phase d’attaque).
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