Communauté
Boutique
JE M’ABONNE

Votre magazine de santé naturelle

Les ondes de choc

Un traitement radical contre les tendinites

Tendinite chronique, aponévrosite plantaire persistante, épicondylite… Voilà des indications parmi d’autres pour la réalisation d’ondes de choc, une thérapie efficace proposée par les kinésithérapeutes.

Les ondes de choc sont utilisées depuis une quarantaine d’années dans un autre domaine médical que la médecine de l’appareil locomoteur : la dissolution des calculs rénaux (lithiases urinaires) qu’elles permettent de désintégrer. Il était donc logique de les utiliser pour les tendinites calcifiées puis les tendinites en général. Elles font désormais partie de l’arsenal thérapeutique des kinésithérapeutes, au même titre que les ultrasons.

Comment ça marche ?

De l’air pulsé sous pression déprime la zone cutanée sur laquelle les ondes s’appliquent, via une sorte de “pistolet” posé à même la peau préalablement recouverte d’un gel de contact. Le praticien règle l’appareil en faisant varier l’intensité des ondes, leur fréquence par seconde et leur nombre en fonction de l’indication et de la tolérance du patient. Une sorte de compresseur envoie l’air. Le soin est donc assez bruyant. Petite précision : tous les kinésithérapeutes ne disposent pas de cet équipement coûteux.

Favoriser la cicatrisation tendineuse…

Le principe est assez simple : outre la destruction des calcifications, les ondes de choc permettent de créer des microlésions tendineuses à l’origine d’une inflammation qui entraîne une cicatrisation rapide. On parle d’action “défibrosante”. Elles favorisent également la vascularisation, accélérant d’autant la cicatrisation.

… mais pas seulement

Autre intérêt de ces ondes, un effet antalgique, temporaire, lié à la sécrétion d’endorphines au niveau local et à la diminution de la synthèse de la substance P qui concourt à la douleur. On entre chez le kinésithérapeute en boîtant et on en ressort sans ses béquilles ! Rappelons-le, il s’agit d’un effet temporaire de quelques heures qui permet de “souffler un peu”.

Pour lire la suite

Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé au naturel ! 
Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Pas de compromis, pas de pub déguisée. 
En vous abonnant, vous aurez accès à plus de 10 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Névralgie pudendale, la maladie des gens assis

Douleurs périnéales à la position assise, brûlures anales ou au niveau des organes génitaux, les symptômes de la névralgie pudendale, qu’on appelle aussi «syndrome du canal d’Alcock», sont insupportables. De nombreux Français souffriraient de cette compression nerveuse, encore trop souvent méconnue des médecins et des chirurgiens.