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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’ethnomédecine, des réponses à la santé d’aujourd’hui

À une époque où l’éclosion de nouvelles formes de médecine foisonnent avec plus ou moins de justesse, un retour aux sources semble vouloir donner raison aux pratiques ancestrales non soumises aux pressions des enjeux matérialistes. De quoi intéresser les authentiques partisans de la santé au naturel.

L’ethnomédecine, de quoi s’agit-il ?

Reliée à la richesse d’un savoir multiple et à la diversité de pratiques médicales gardées intactes depuis des millénaires, l’ethnomédecine enseigne la force de l’homme en l’homme, autrement dit, le pouvoir accordé à tout être vivant par ses facultés à se soigner et à guérir au travers du propre fonctionnement de sa vitalité. Le terme générique d’ethnomédecine désigne un ensemble de méthodes anciennes attachées à différentes sociocultures habilitées à prendre soin de la personne humaine. Ces médecines traditionnelles et autochtones trouvent leurs fondements en d’autres postulats que ceux de la biochimie occidentale. Parmi elles, on cite l’ethnomédecine chinoise, l’ethnomédecine ayurvédique, l’ethnomédecine tibétaine, etc. Chaque ethnomédecine regroupe un système médical complet comportant sa propre compréhension du vivant et disposant d’un ensemble de méthodes thérapeutiques formant un tout adapté à la complexité de la personne humaine.

Et l’ethnothérapie ?

Il s’agit de médecines autochtones ayant gardé le lien de transmission générationnel d’un savoir empirique diffusé par voie orale. Il n’y a que très peu d’écrits à leur sujet. Les pratiques relèvent de rituels rattachés aux sagesses ancestrales amérindiennes, aborigènes, africaines, etc. Un semblant de leur équivalence se trouve plus proche de nous, dans certains villages de nos campagnes.

Ethnomédecine et ethnothérapie savent répandre les connaissances d’un savoir millénaire tout en demeurant des traditions vivantes et adaptables aux problèmes de la société moderne. Ce qui fait d’elles un trésor inestimable par la particularité de leurs qualités à rester fidèles à elles-mêmes dans leur propre fonctionnement éthique, dépourvu des pressions du joug des développements technologiques telles la dépendance à l’électricité ou à quelque politique que ce soit.

À leur suite, on peut voir fleurir toutes sortes de thérapies holistiques associées, dont les protocoles ne relèvent aucunement de l’ancienneté des ethnomédecines ou des ethnothérapies. Pour autant, elles ne peuvent constituer un système médical nouveau ni être considérées comme ces dernières. Ce qui, pour celles dont le sérieux n’est pas contestable, n’ôte en rien les réelles capacités dont elles disposent pour prendre soin de la personne humaine, de la meilleure manière qu’il soit.

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