Lichen scléreux vulvaire
Réponse dans le Rebelle-Santé n° 228
« Je souffre d’un lichen sclĂ©reux depuis un an Ă peu près. J’ai lu plusieurs tĂ©moignages et j’ai pu mettre en place mon propre traitement qui a Ă©tĂ© efficace dès la première application. J’ai ressenti un soulagement incroyable instantanĂ©ment.
J’ai commencĂ© par appliquer de l’huile d’olive sans modĂ©ration toute la journĂ©e. J’ai couvert d’essuie-tout ou d’une compresse. Le soir avant d’aller dormir, je prĂ©parais un cataplasme d’argile verte surfine que je gardais toute la nuit. Et ceci, pendant deux mois consĂ©cutifs. Attention, les premières applications d’argile peuvent accroĂ®tre les dĂ©mangeaisons en fonction de votre Ă©tat mais surtout continuez le traitement.
Au bout d’une semaine, je n’avais plus aucun symptĂ´me de cette maladie. Aujourd’hui, j’ai des crises Ă peu près une fois par semaine. Je sens des picotements très lĂ©gers et de suite j’applique de l’argile verte en cataplasme et tout disparaĂ®t. Les crises s’espacent de plus en plus. J’espère que dans quelque temps je reviendrai pour vous dire que je suis guĂ©rie.
J’espère que mon tĂ©moignage vous aidera. Courage Ă toutes et surtout armez-vous d’une grande patience. »
Mme D. sur le forum du site Rebelle-Santé
Réponse dans le Rebelle-Santé n° 229
« De plus en plus de femmes, de tous âges, avec ou sans sexualitĂ©, avec ou sans rĂ©gime alimentaire spĂ©cifique (vĂ©gĂ©tarien, sans gluten, sans lactose…) connaissent ce problème douloureux et envahissant. J’en ai fait partie et j’ai essayĂ© de nombreux traitements plus ou moins naturels. Il peut ĂŞtre vĂ©cu comme un dĂ©chirement du tissu gĂ©nital mais en fait il s’agit de sur-croissance du tissu. Sa valeur symbolique est celle du sexe fĂ©minin en frustration compĂ©titive du phallus. Uriner debout par exemple dans le sentiment du jet puissant que la femme peut aussi projeter est l’une des pistes Ă suivre pour lever cette censure de la vulve, cette insĂ©curitĂ© et crainte du pouvoir de l’homme. Il n’est cependant pas du tout question de vouloir rivaliser avec le sexe masculin. Juste jouer Ă retrouver la pĂ©riode de notre enfance oĂą la diffĂ©rence Ă©tait passionnante et oĂą les statuts ne nous dĂ©naturaient pas encore. Sans cela, nous perdrons toutes joies crĂ©atrices ainsi que notre puissance de femme. Amusons-nous des diffĂ©rences. J’ai retrouvĂ© une sexualitĂ© Ă©panouie et sans dĂ©chirure. »
Clem sur le forum du site de Rebelle-Santé
Réponse dans le Rebelle-Santé n° 230
« Je souhaite donner un petit message d’espoir…
Après avoir Ă©tĂ© suivie pendant 6 ans par une gynĂ©cologue française qui n’a trouvĂ© d’autre solution Ă mes problèmes de dĂ©mangeaisons et de difficultĂ©s dans les rapports avec mon Ă©poux, que de me “dĂ©contracter”… J’ai trouvĂ©, il y a quatre ans, un jeune gynĂ©cologue dans un hĂ´pital de Gironde qui a diagnostiquĂ© un lichen sclĂ©ro vulvaire. Un traitement Ă la cortisone et une crème pendant deux mois, et il m’annonçait que j’Ă©tais “stabilisĂ©e”. Avec tout de mĂŞme une grande lèvre collĂ©e Ă une petite et le vagin complètement serrĂ© rendant impossible tout rapport normal. Il m’a mĂŞme prescrit un kit de bougies… Bref, rien de neuf Ă ce moment-lĂ .
Entre-temps, nous nous sommes expatriés au Costa Rica et nous vivons pratiquement dans la jungle avec un hôpital flambant neuf à 15 km. Et là , je prends rendez-vous avec un gynécologue qui a un cabinet privé à côté, inquiète de voir mes deux grandes lèvres collées à mon clitoris avec un tout petit espace pour uriner. Avec, de plus, des excroissances dues au traitement à la cortisone que je venais de reprendre dans la panique.
Ce spĂ©cialiste n’a absolument pas doutĂ© un instant, il a utilisĂ© un laser fin pour rouvrir les deux lèvres, libĂ©rer mon “petit coucou”, et supprimer les excroissances (avec une anesthĂ©sie locale tout de mĂŞme). En moins d’une heure, je retrouvais mon sexe indemne. Puis, il a dĂ©couvert que l’intĂ©rieur de mon vagin Ă©tait entièrement sclĂ©rosĂ© et a commencĂ© un traitement avec un autre laser pour supprimer la couche sclĂ©rosante et laisser la couche infĂ©rieure et souple reprendre son Ă©lasticitĂ©. J’ai fait deux sĂ©ances et je m’en trouve tellement bien ! Il faudra encore deux sĂ©ances (une heure Ă peu près). Il glisse un tube de verre et travaille Ă l’intĂ©rieur. Cela pique un peu comme quand on fait des Ă©lectrodes de musculation, mais c’est très supportable et ne nĂ©cessite pas d’anesthĂ©sie dans ce cas.
VoilĂ , je croyais ĂŞtre très seule et j’ai dĂ©couvert ce forum. Je voulais juste dire que certains jeunes mĂ©decins sont au courant des nouvelles mĂ©thodes et que cette maladie est encore bien mĂ©connue en France. Il m’aura fallu vivre dans un petit pays du bout du monde pour ĂŞtre prise au sĂ©rieux.
Comme quoi, il y a des pays qui font passer la santé des femmes avant la rentabilité.
Mme L. sur le forum du site de Rebelle-Santé
RegulatPro et Crème Œmine
« Je suis atteinte moi aussi d’un lichen depuis un an environ, très virulent, et c’est le RegulatPro qui m’a sauvĂ©e, accompagnĂ© de la crème Ĺ“mine P.S.O. Depuis un mois, je n’ai plus de dĂ©mangeaisons, il faut maintenant que ma vulve se reconstruise mais je sais que cela risque d’ĂŞtre long. 3 fois par jour, je fais des compresses de Regulatpro coupĂ© d’eau, puis je mets la crème. Je prends aussi le RegulatPro en interne, 10 ml matin et soir. »
Mme A. sur le forum du site de Rebelle-Santé
Réponse dans le Rebelle-Santé n° 232
Lichen sclĂ©ro vulvaire et baume d’allaitement
« Je voudrais partager mon truc ; soulagement garanti et enfin je peux dormir ! J’ai longtemps allaitĂ© mes filles et j’appliquais un baume d’allaitement naturel sur mes mamelons pour les hydrater. Je suis atteinte de lichen sclĂ©ro vulvaire, alors je me suis dit… pourquoi ne pas essayer ce baume ? Ça marche vraiment bien pour moi ! Le mien est de la marque Aleva naturals et se vend en pharmacie. J’habite au QuĂ©bec, mais je crois que tout baume naturel de ce type, que mĂŞme un bĂ©bĂ© peut avaler, ne peut nuire Ă une muqueuse, ça a Ă©tĂ© ma rĂ©vĂ©lation en plein milieu de nuit pendant une crise de lichen, c’est simplement logique au fond…, ce baume hydrate les gerçures causĂ©es par l’allaitement, notre corps les rĂ©pare, j’ai allaitĂ© tellement longtemps… Pour les personnes atteintes de lichen habitant en France, demandez aux femmes allaitantes quel baume d’allaitement est le meilleur, il sera Ă essayer pour apaiser le lichen… Je ne suis pas guĂ©rie mais le soulagement est extraordinaire ! Beaucoup mieux que les huiles ! »
Truc transmis par Mme R. du Québec sur le forum du site de Rebelle-Santé
Réponse dans le Rebelle-Santé n° 234
Il y a maintenant plus de 6 ans, Mme A. d’Isère tĂ©moignait de son expĂ©rience par rapport Ă un lichen sclĂ©ro vulvaire. Elle utilisait de l’argile en cataplasme et du vinaigre blanc Ă la place du savon qui, selon elle, « nettoie parfaitement bien, pas la moindre odeur et ne pique pas (ne pas le laisser agir longtemps, rincer tout de suite). »
Elle donne de ses nouvelles.
« Il est toujours intĂ©ressant de savoir comment un dysfonctionnement du corps peut Ă©voluer. Personnellement, j’ai fini par aller voir un dermatologue qui a confirmĂ© mon diagnostic : mon corps dĂ©veloppait bien les symptĂ´mes du lichen sclĂ©ro vulvaire. Après avoir essayĂ© argile et vinaigre blanc, quelque peu efficaces, mais avec un succès mitigĂ©…, j’ai tout arrĂŞtĂ© et j’ai fini par me poser des questions sur MA VIE et sur ce qu’il se passait en moi au niveau Ă©motionnel… Il est clair que j’avais perdu le goĂ»t de vivre (plus de libido, notamment, suite Ă une grosse dĂ©ception sentimentale en 2010) et que je sentais que si je ne rĂ©agissais pas, j’allais finir par m’Ă©liminer de la surface de la terre. Dans le mĂŞme temps, j’ai pris la dĂ©cision de me laver uniquement au vinaigre blanc dans cette zone-lĂ . J’ai pris conscience de tout ça fin 2015, de mĂ©moire. Après avoir passĂ© un an Ă “flipper” Ă cause des signes que m’envoyait mon corps et de tout ce que j’avais pu lire (maladie incurable, risque de cancer, etc.), je me suis laissĂ©e porter par la vie avec la conscience que tout Ă©tait en moi… et j’ai acceptĂ© de revivre une histoire d’amour (finalement foireuse… mais forte en Ă©motions). Cela n’a pas guĂ©ri mon lichen, mais ça m’a remis dans une Ă©nergie de vie ! J’ai continuĂ© Ă vivre, surtout Ă savourer cette Ă©nergie revenue (mĂŞme après une nouvelle rupture)… et au fil des mois, les symptĂ´mes du lichen ont disparu petit Ă petit (le timing est flou dans ma tĂŞte…, je dirais en 2018 environ). C’Ă©tait incroyable de voir les lèvres vaginales redevenir colorĂ©es normalement et le blanc s’effacer. Depuis, je n’ai plus aucun signe apparent. Gardez espoir et essayez de comprendre le message intĂ©rieur que vous envoie votre corps. Les causes sont multifactorielles. Auparavant, je pensais Ă l’antibiotique que j’avais pris en Afrique. Maintenant, je pense aussi au vaccin que j’ai eu avant de partir… mais je crois surtout que la cause numĂ©ro 1 Ă©tait cette extinction profonde de mon envie de vivre. Cela ne se voyait pas Ă l’extĂ©rieur… car j’allais bien malgrĂ© tout ! Mais le fait de ne plus avoir envie d’aimer, alors que j’ai passĂ© ma vie à ça…, Ă©tait très rĂ©vĂ©lateur d’un mal-ĂŞtre profond. Je prĂ©cise aussi que je n’ai jamais acceptĂ© l’idĂ©e de me dĂ©finir comme “malade”. J’ai aussi refusĂ© le diagnostic habituel d’incurable (mĂŞme si une partie de moi avait peur Ă chaque fois que je lisais ça). Gardez espoir…, je crois que rien n’est incurable, et que la solution est en nous. Notre corps nous parle… Prenons le temps de l’Ă©couter et d’apprivoiser nos peurs et nos symptĂ´mes.
Courage à toutes !!! »
Mme A. d’Isère