
Le CitronnierJ’ai descendu dans mon jardin...
… mon jardin des Hespérides qui, je le sais, ne ressemble pas à celui des nymphes du Couchant, Eglé, Erythie et Hespérie.

La passifloreJ'ai descendu dans mon jardin…
… pour y cueillir des « pommes-lianes » qui s’étalent sur les murs de ma cabane.

Le Datura officinalJ’ai descendu dans mon jardin...
… un peu avant que la nuit n’enrobe chaque chose de son silence épais, silence qui me fait frémir.

La Nigelle des champsJ’ai descendu dans mon jardin...
… voir la Mal-aimée, la Sauvageonne, la Simple. Ses consœurs, l’Orientale et la Cultivée, lui ont fait de l’ombre.

Le Gaillet gratteronJ’ai descendu dans mon jardin...
… le nez en l’air, avec l’espoir de souffler un peu. Mais, malheureusement, j’ai été de suite harponnée par un individu du genre qui ne vous lâche pas : un de ces raseurs dont vous n’arrivez pas à vous débarrasser et qui s’agrippent à vous jusqu’à vos vêtements…

La pivoine officinaleJ’ai descendu dans mon jardin...
Théophraste, philosophe grec, disait : « Cette plante doit être arrachée la nuit ; si on l’arrache de jour, et que l’on est vu par un pivert en train de cueillir le fruit, on risque de perdre les yeux ».