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Nitrites et diabète de type 2 : attention à la charcuterie

Vous savez ce qui colore le jambon d’un si beau rose et qui empêche d’y proliférer les vilains microbes responsables du botulisme, de la listéria ou de la salmonellose ? Ce sont les nitrites. Utilisés comme additifs pour conserver certains aliments, on les trouve dans la liste des ingrédients sous les appellations E251 et E252. On estime que la plupart des nitrites que l’on avale proviennent de la charcuterie. Malheureusement, plusieurs études montrent qu’ils ne sont pas anodins pour la santé. Un lien a déjà été établi et confirmé par l’Anses (Agence de santé) entre la consommation de nitrites et la probabilité de développer un cancer colorectal. Et aujourd’hui, une nouvelle recherche, menée par des chercheurs français et parue dans PLOS Medicine, indique que la consommation régulière de ces additifs entraînerait une hausse de 27 % du risque de développer un diabète de type 2…

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Pour aller plus loin

Les additifs alimentaires

Pour peu qu’on se nourrisse surtout de produits achetés au supermarché du coin, on en avale du matin au soir. Ils sévissent dans les céréales du petit déjeuner, les yaourts aux fruits, les alcools, les fromages, les viandes, les plats cuisinés, le pain en tranche, les poêlées de légumes… partout ! Ces envahisseurs masqués par la lettre E, autrement dit les additifs, doivent-ils être traqués comme de dangereux malfaiteurs ?

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.