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Ortie (Urtica urens et Urtica dioïca)

À la fois reminéralisante, utile pour la prostate, riche en vitamines, anti-anémique... L’ortie est une excellente alliée de votre santé !

LES PRINCIPES ACTIFS
Les scientifiques ont découvert de nombreux principes actifs : acides gallique, acétique et formique ; flavonoïdes, histamine, sérotonine, tanins et phytostérols ; acétylcholine (vasodilatateur puissant des capillaires)… Inutile d’être bien savant pour constater que les orties concentrent de la chlorophylle à l’état brut ! Or la chlorophylle n’est pas seulement un colorant, c’est un reconstituant et un antibactérien dont la composition chimique est proche de l’hémoglobine du sang. Les orties sont aussi très riches en oligo-éléments : potassium, manganèse, soufre, silice, calcium, fer…

D’INNOMBRABLES INDICATIONS
Dans l’ortie, les concentrations en vitamines A, C et du groupe B sont particulièrement intéressantes pour les problèmes de peau, de stress ou de déprime, de fatigue sexuelle ou  intellectuelle, de chute de cheveux, ainsi que pour les difficultés à cicatriser ou se désintoxiquer de l’alcool, les infections O.R.L. à répétition. Tonique et astringente, dépurative et anti-infectieuse, diurétique et antirhumatismale, l’ortie prévient la plupart des maux les plus courants et les soulage : goutte, arthrose, anémie, troubles circulatoires et digestifs, transit intestinal irrégulier, infections urinaires, ulcères gastriques…

Fournier, l’auteur du Livre des Plantes Médicinales et Vénéneuses de France, ouvrage de référence des phytothérapeutes, précise que l’ortie est antidiabétique et que, de plus, elle « compte parmi les meilleurs stimulants connus des sécrétions stomacale, pancréatique, biliaire et intestinale ». En outre, l’ortie possède deux qualités assez rares : elle est galactogène (c’est-à-dire qu’elle active la lactation des jeunes mères) et elle est souvent efficace contre l’énurésie des enfants ! Cela fait quand même un joli palmarès, pour une herbe réputée mauvaise… et méchante !

MÉNOPAUSE ET PROSTATISME
Conseillée pour lutter contre les rhumatismes, la fatigue, la baisse du désir sexuel, les problèmes digestifs et pour lutter contre la déminéralisation et l’ostéoporose l’ortie pourrait donc être considérée comme l’une des plantes à consommer régulièrement dès qu’apparaissent ces troubles. Certains auteurs la recommandent pour lutter contre les troubles de la ménopause : bouffées de chaleur, maux de tête, baisse de la libido. Et les hommes, quant à eux, ne devraient pas non plus hésiter à en faire régulièrement des cures de tisanes. Une étude récente a montré que les racines d’orties réduisaient jusqu’à 70 % une hypertrophie de la prostate. Cette efficacité serait due à une substance encore mal définie, mais dont on a pu observer l’action sur la concentration d’androgènes libres (hormones sexuelles masculines). Cette action sur la sphère génitale, ajoutée aux effets de l’acétylcholine et des autres constituants (vitamines, oligo-éléments…), fait dire à certains que l’ortie serait, de plus, un véritable aphrodisiaque.

L’USAGE EXTERNE
– Contre les rhumatismes : frottez les parties douloureuses avec un « bouchon » d’orties
– En gargarisme : la décoction est efficace contre le muguet, les aphtes, les saignements de gencives.

ORTIES ET AGRICULTURE
Le purin d’ortie est utilisé non seulement comme engrais, mais aussi comme insecticide.

LES MÉDICAMENTS À BASE D’ORTIE
> On trouve de la poudre de plante sèche en gélules sous différentes marques, mais il y a bien d’autres préparations pharmaceutiques qui utilisent les orties.
> C’est sans doute les homéopathes qui font le plus appel aux orties puisque Urtica urens est un remède très utilisé en interne (granules) et en externe (crèmes). Les médecins homéopathes la prescrivent pour tous les problèmes de peau, notamment dus à une allergie. Urtica urens soigne aussi l’eczéma, les brûlures, les intoxications alimentaires, suite à une ingestion de fruits de mer. Autres champs d’application : les rhumatismes, les névralgies et, chez la femme, certains troubles génitaux ou urinaires,ainsi que l’allaitement.
> Dans le domaine vétérinaire, on trouve l’ortie dans des médicaments galactogènes et vermifuges.

FAUSSES ORTIES ET VRAIES AMIES
Plusieurs plantes ressemblent aux orties. Elles sont aussi dotées de propriétés médicinales. Les enfants les confondent, parlant d’orties blanche, jaune, rouge ou puante.
> L’ortie blanche ou lamier : le lamier ressemble tant à l’ortie que les enfants s’amusent à arracher les fleurs sous les feuilles pour faire peur à leurs camarades.
> Les orties rouges sont aussi des lamiers (Lamium maculatum ou Lamium purpureum), aux fleurs d’un beau rose vif ou violet.
> L’ortie puante ou stachys des bois : elle ne pique pas non plus mais sent, comme son nom l’indique, très fort. Le stachys, utilisé plutôt pour les femmes en période de ménopause, est aussi conseillé contre les problèmes nerveux. Il aurait de plus la propriété de limiter les bourdonnements d’oreilles. Il existe plusieurs espèces de stachys aux propriétés semblables.

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