Polyarthrite sans cortisone
“Depuis le premier jour, je suis adepte de votre revue que je recommande. Ayant des douleurs abdominales, mon ex-belle-fille (infirmière spécialisée en réanimation) m’avait suggéré de supprimer le gluten ; effectivement, mes douleurs ont été plus supportables. Après analyse en 2016, on a confirmé la polyarthrite rhumatoïde, avec des taux acceptables du fait de la suppression, depuis 2 à 3 ans, des laitages et du gluten (pain, pâtes, farine de blé…). Une maladie auto-immune ne guérit jamais complètement, il faut s’adapter. Il s’agit de réapprendre à s’alimenter différemment, pour remettre en meilleure condition la flore intestinale qui, bien souvent, par sa déficience, engendre la polyarthrite. Supprimer définitivement de l’alimentation les solanacées (pommes de terre, tomates, poivrons, aubergines) qui rendent les intestins poreux, cette démarche est prioritaire pour éviter les rechutes. Supprimer aussi les légumes acides : épinards, rhubarbe, vert de poireau, et surtout haricots verts ou alors en très petite quantité et seulement occasionnellement. À la saison des haricots verts, on peut peut-être se demander pourquoi autant de personnes font des poussées inflammatoires durant les mois d’été. Je ne consomme pas de produits industriels, je vérifie les étiquettes de tout ce que j’achète, surtout les additifs, colorants, exhausteurs de goût (ils ajoutent même du gluten dans les produits qui en contiennent déjà). Pendant un temps, je n’ai plus consommé de pain, ni de pâtes, j’ai remplacé la farine de blé par des farines sans gluten : farine de pois chiche, farine de riz. J’ai ainsi peu à peu stabilisé ma flore intestinale. En étant toujours très prudente, j’ai réintroduit progressivement le pain de mon boulanger de quartier, surtout jamais de pain fantaisie avec des graines, des additifs… Je réutilise aussi la farine blanche. Je ne supporte aucun résidu, féculents, sauf les pois chiches épluchés, aucune crudité. Si je transgresse, c’est aussitôt des douleurs, des diarrhées… pour plusieurs jours. Cuisiner sans sel et avec très peu de sucre rapide me permet de consommer du fromage (du comté, recommandé par mon médecin homéopathe) pour remplacer le lait de vache et la plupart des laitages (sauf chèvre et brebis, possibles). Je fais ma gymnastique tous les matins de l’année avant de me lever, dans mon lit : étirements des bras et des jambes, pédalage, torsions du bassin… environ 6 minutes. Je pratique aussi une heure de gym douce en groupe une fois par semaine ainsi que du yoga sur chaise. Tout cela me permet d’avoir les muscles plus faciles à “gérer”, il faut dire que la poly, comme je l’appelle, laisse des douleurs à vie aux bras, jambes, genoux, bassin, et comme je ne supporte pas les médicaments lourds, la phytothérapie vient à mon aide : curcuma, silicium organique liquide, harpagophytum, glucosamine-chondroïtine et ferments lactiques (matin et soir). Je prends aussi de la vitamine D régulièrement. En pharmacie : Piasclédine®, et le soir Paracétamol 500®, jamais plus, cela suffit à calmer l’inflammation pour la nuit, mais il faut dire que j’utilise aussi des huiles essentielles comme l’épinette noire, véritable anti-inflammatoire, pas assez connue, à appliquer sur les mains douloureuses avant le coucher et aussi en cours de journée, si nécessaire. Mon majeur gauche se déforme sur la gauche, mais mes mains, même si elles sont un peu épaisses, ne sont jamais rouges d’inflammation grâce au régime. Depuis une bonne vingtaine d’années, je me soigne grâce à vos conseils et aux témoignages de vos lecteurs et lectrices si ceux-ci conviennent à ma situation, c’est merveilleux de pouvoir bénéficier des expériences de chacun et chacune. Bien sincèrement, je vous remercie pour tous vos conseils qui me facilitent la vie et me permettent de vivre avec une polyarthrite sans médicaments “durs”.”
Francine N. du Maine-et-Loire
