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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Que manger contre l’allergie ?

Les allergies alimentaires sont en constante augmentation, chez les adultes comme chez les enfants. À quel aliment se vouer pour être sûr de ne jamais faire d’allergie ? Aucun. Mais certains d’entre eux sont plus susceptibles que d’autres de déclencher des réactions indésirables. Panorama des petits plats à haut risque… et des aliments « anti-allergie ».

Au cours de notre vie, nous avalons environ 100 tonnes de nourriture. Soit 100 tonnes de protéines, graisses, vitamines, additifs, résidus de pesticides, bactéries et autres substances non identifiées. Mathématiquement, il est presque impossible de ne jamais réagir à l’une d’elles. Il existe différents types d’allergies alimentaires, que les médecins classent selon les réactions de notre corps. De la simple sensation de fourmillement dans les lèvres au véritable choc anaphylactique, les stades de gravité vont du plus bénin à la réaction mortelle. Impossible de prédire : l’allergie est éminemment personnelle et tout aliment pénétrant notre système digestif est capable d’y déclencher des réactions indésirables. Ou pas.

Ça vous gratouille ou ça vous chatouille ?
Les allergènes (éléments allergisants de l’aliment) sont l’élément perturbateur, mais c’est notre façon de réagir qui détermine la forme de l’allergie (ou de l’intolérance).
Ainsi, selon les individus, un aliment allergisant peut provoquer des symptômes :
– digestifs (douleurs, nausées, vomissements, diarrhées…)
– ORL (nez qui coule, rhinopharyngites récidivantes, laryngites, sinusi- tes, conjonctivites…)
– respiratoires (asthme chronique, toux persistante, difficultés respira- toires…)
– cutanés (plaques, démangeaisons, gonflement, eczéma…)
– généraux (maux de tête, troubles de l’humeur, fatigue inexpliquée… choc anaphylactique).

Trois notions à intégrer une fois pour toutes :
1 : Vous avez toujours mangé des amandes sans autres conséquences que du pur plaisir, et là, depuis quelque temps, en croquer même quelques-unes vous démange la langue, le palais, les yeux ? C’est que plus on est exposé à un aliment, plus on risque d’y devenir allergique. Aussi, le meilleur conseil que nous pouvons vous donner est de diversifier au maximum votre alimentation. Cela permet de consommer moins d’un seul d’entre eux et, forcément, de réduire la quantité d’allergènes ingérée. Ce n’est pas une garantie, loin s’en faut, mais c’est une règle de base en nutrition.
2 : Si vous avez un « terrain allergique » (asthme, eczéma, rhume des foins)… vous avez plus de risques d’être victime, un jour, d’une allergie alimentaire. Mais dans le cas contraire, ne vous croyez pas épargné pour autant ! L’allergie est fantasque et peut frapper n’importe qui, n’importe quand.
3 : On est généralement allergique à UN aliment (ou à une famille d’aliments). Si vous ne tolérez pas le colin, vous pouvez certainement manger des fraises ou du kiwi. Donc, bien entendu, personne n’est allergique à l’ensemble des aliments listés dans le tableau de la page suivante. Heureusement !

Futures mamans, attention !
Si vous êtes allergique, il y a de grandes chances pour que votre enfant le soit aussi. Vous pouvez minimiser les risques en recourant, tout au long de votre grossesse, à des probiotiques (en compléments alimentaires, les résultats des études sont spectaculaires) et surtout en évitant de consommer, pendant ces 9 mois, des aliments potentiellement allergisants, car ils peuvent sensibiliser l’enfant dans l’utérus. C’est notamment le cas de l’arachide.
Après la naissance, vous pouvez renforcer votre tactique préventive en :
– allaitant votre enfant (évitez alors de consommer vous-même des cacahuètes, des œufs, du poisson, des laitages et des fruits tropicaux). Il est tout à fait possible d’avoir une alimentation parfaitement équilibrée sans ces aliments.
– retardant au maximum la diversification alimentaire plus un enfant mange d’aliments différents tôt, plus le risque allergique est grand.

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