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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Que manger pour protéger son audition ?

Les oreilles raffolent du calme, de la tranquillité mais aussi de magnésium et de certains flavonoïdes, directement en provenance de votre assiette. Ce sont des organes comme les autres, prenons en soin autant que les autres !

Beethoven, le célèbre compositeur allemand, était sourd. Tout comme Goya, le non moins célèbre peintre espagnol, Emmanuelle Laborit, comédienne bien de chez nous, Ernest Hemingway, François Truffaut, Winston Churchill, Georges Clémenceau, Marcel Dassault, Ronald Reagan… bref, on peut être malentendant et bien réussir dans la vie, y compris dans le monde de l’art et même de la musique ! Mais évidemment, profiter le plus longtemps possible de ces fenêtres ouvertes sur le monde que sont nos oreilles, c’est mieux.

BRUIT, CHOCS ET MAUVAISE CIRCULATION
On peut perdre partiellement ou totalement le sens de l’ouïe : c’est la surdité (hypoacousie pour les médecins), qui n’a pourtant rien d’inéluctable. L’oreille pourrait très bien rester performante jusqu’à un âge très avancé. Malheureusement, le bruit, les chocs et la mauvaise circulation l’usent prématurément, jusqu’à altérer l’audition de 16 % des adultes et 70 % des seniors. Parmi la population des 60 ans et plus, 1 personne sur 3 seulement entend correctement (1) ! Et malheureusement, ce qui est nouveau, les jeunes ont l’ouïe de moins en moins fine, de plus en plus tôt. Plutôt que de rester les bras ballants, à attendre que le temps passe tout en économisant pour acheter un appareil auditif (une prothèse bien utile lorsqu’il est «trop tard»), rien n’empêche de protéger vos tympans, ralentir leur détérioration, prévenir la surdité voire, selon les cas, retrouver une partie des décibels «perdus», un challenge que l’on peut gagner si le problème est d’origine circulatoire.

UNE SURDITÉ PEUT EN CACHER UNE AUTRE
On détermine le degré de surdité d’une personne en fonction de la « perte de décibels ». Selon la classification consensuelle du Bureau International d’Audio-Phonologie (BIAP), si l’on « perd » moins de 20 décibels, c’est normal. Au-delà, on souffre d’une surdité légère (- 40 dB), moyenne (- 70 dB), sévère (- 90 dB) ou profonde (au-delà). Seules les surdités de perception, de loin les plus fréquentes, peuvent être améliorées, ou tout au moins ralenties, si vous suivez les conseils donnés ici. Les troubles de transmission, qui empêchent le passage des sons et qui sont dus à une déficience mécanique des organes auditifs, relèvent de la chirurgie.

À LA TABLE DE BEETHOVEN
Entendons-nous bien. Mal manger ne rend pas sourd, de même qu’une assiette parfaite ne vous restituera pas vos tympans « d’avant ». Il s’agit juste de répondre aux besoins de cette partie du corps comme elle le mérite. Nos conseils classiques restent valables, à savoir : préférez les oméga 3 (huile de colza, saumon, mâche, noix) aux oméga 6 (huile de tournesol, de maïs) et aux acides gras saturés (produits laitiers, viandes grasses, plats préparés). De même, consommez beaucoup d’antioxydants. Une grande régularité est indispensable : fruits, légumes et thé bienvenus au quotidien !

LES BONS RÉFLEXES ALIMENTAIRES
VOS AMIS
Le magnésium – Buvez de l’eau minérale très riche en magnésium (Contrex, Hepar, Badoit), y compris dans vos boissons chaudes (thé, tisanes). Les autres sources : fruits de mer (surtout bulots), céréales complètes (riz, pâtes, pain au levain, flocons d’avoine…), cacao/chocolat (noir, 2 carrés pas plus !), légumes (verts et secs), fruits oléagineux (amandes, noisettes, noix, pistaches…) à consommer nature (non grillés/non salés) tels quels ou en poudre dans les plats.
La quercétine – Les aliments les plus riches sont l’oignon (surtout rouge), les agrumes (citron, pamplemousse, clémentine), la pomme (gardez la peau, donc achetez-la bio !), le thé (vert et noir), le vin rouge, le sarrasin, les petits fruits (cerises, groseilles, myrtilles, mûres…), les brocolis, l’aneth et les haricots verts. On en trouve même un peu dans le miel d’eucalyptus !
La vitamine D – Les meilleures sources alimentaires sont les huiles de flétan, de carpe (introuvables ou presque !), de foie de maquereau, de thon, de foie de saumon et, loin derrière, de foie de morue. Dans les aliments plus courants, piochez votre vitamine D dans les anguilles, les sardines, le thon, le maquereau, le hareng, le beurre et l’œuf. Il y en a quelques traces dans le foie de poulet…
L’acide alpha-lipoïque est présent, hélas en très faible quantité, dans les épinards, les rognons, le cœur, la viande de bœuf, les brocolis.

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