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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Saule (Salix alba)

Les vertus thérapeutiques du saule (Salix alba) ont été reconnues dès la plus haute Antiquité : Dioscoride et Pline connaissaient ses propriétés cicatrisantes, antalgiques et astringentes.

Plus tard, les décoctions d’écorce de saule furent utilisées pour lutter contre la douleur, les rhumatismes ou la fièvre. En 1898, les chimistes isolèrent le principe actif majeur du saule et lui donnèrent son nom : l’acide salicylique, que l’on retrouve dans d’autres plantes comme la reine-des-prés (ou spirée). Une fois l’efficacité prouvée, on fabriqua synthétiquement la molécule isolée d’acide salicylique… que l’on appela aspirine.

L’aspirine naturelle
Les malades, habitués de l’aspirine chimique, se plaignent parfois de douleurs gastriques. L’aspirine est interdite à partir du 6e mois de grossesse.
Comme le dit le « Vidal », dictionnaire des médicaments à l’usage des médecins et des pharmaciens, « l’aspirine n’est pas un médicament anodin. ». Puisque l’aspirine a tant d’inconvénients, préférons l’original à la copie, soignons-nous avec le saule.

Des propriétés antalgiques et antirhumatismales incontestables
Les chimistes, en synthétisant l’acide salicylique, ont certes réussi à créer un médicament bon marché et efficace. Le saule contient non seulement de la salicyline et autres dérivés salicylés, mais des résines, des tanins et même des hormones proches des hormones humaines. Ce cocktail fait que le saule possède non seulement des propriétés fébrifuges et antalgiques, mais aussi anti-inflammatoires, antispasmodiques, antinévralgiques, tranquillisantes et calmantes.

Le saule est donc conseillé pour les indications suivantes :
– névralgies
– rhumatismes
– règles douloureuses (et peu abondantes)
– insomnie, excitabilité extrême, angoisses
– fièvre
– rhume, grippe…

Espèces de saules
Il faut préférer Salix alba, le saule blanc, pour ses propriétés thérapeutiques, même s’il existe bien d’autres sortes de saules, riches aussi, pour la plupart, en dérivés salicylés.
Salix fragilis : comme son nom l’indique, ses branches cassent facilement, dès les premiers jours du printemps, offrant un nectar auquel les insectes s’abreuvent, reconnaissants.
Salix babylonica : c’est le fameux saule pleureur.
Salix purpurea : arbore des feuilles allongées et des chatons rouges.

Une seule vraie contre-indication
Tout comme l’aspirine chimique, le saule est déconseillé en cas de règles abondantes ou de blessure, car il peut faciliter les hémorragies. Il a surtout un inconvénient qui risque de lui coûter cher : il est l’une des rares plantes anaphrodisiaques.    

Quand ? comment ?
On utilise généralement l’écorce, plus concentrée en principes actifs. Mais certaines personnes apprécient aussi les tisanes de chatons. La cueillette des chatons ou de l’écorce se fait en avril et mai. Le séchage à l’ombre peut prendre plusieurs jours.

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