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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Sclérose en plaques : conseils nutritionnels

Pour entretenir et réparer la myéline

Substance grasse enveloppant les nerfs, la myéline a pour fonction de protéger les fibres nerveuses et d’accélérer la propagation de l’influx nerveux (d’un facteur 50 à 100). Elle s’apparente à la gaine de plastique qui isole les fils électriques. L’altération de la myéline a pour conséquence de rendre de plus en plus difficile la transmission de l’influx nerveux.

LES MALADIES DE LA MYÉLINE
Les maladies de la myéline peuvent être d’origine génétique (leucodystrophies) ou acquises, notamment chez des enfants prématurés (leucomalacies) ou des adultes (sclérose en plaques). La plus répandue des maladies de la myéline est sans conteste la sclérose en plaques qui touche au moins 50 000 personnes en France (2 000 nouveaux cas par an).

LA SCLÉROSE EN PLAQUES
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire dirige son action contre la myéline du système nerveux central, et ce pour une raison inconnue. La maladie provoque des troubles de la vue, de la sensibilité et de la mobilité. À noter que l’existence d’une sclérose en plaques chez un parent direct multiplie le risque par 20 à 50.

LA REMYÉLINISATION
Les chercheurs sont toujours en quête de solutions innovantes en vue de favoriser la remyélinisation. Ce que toute personne malade peut déjà faire, c’est fournir quotidiennement à son organisme les matériaux de base nécessaires au processus de régénération de la gaine de myéline.

POUR RÉPARER LA MYÉLINE

NUTRIMENTS REQUISSOURCES ALIMENTAIRES ET COMPLÉMENTAIRES
Phospholipides– Jaune d’œuf bio, abats impĂ©rativement bio
– LĂ©cithine de poisson et de soja bio
Acides gras essentiels (OmĂ©ga 3 et 6 prĂ©curseurs)– Huiles vierges composĂ©es dĂ©jĂ  formulĂ©es pour apporter un ratio relativement Ă©quilibrĂ© omĂ©ga 3-omĂ©ga 6 ou association colza-olive (1)
– Éventuel apport complĂ©mentaire d’huile de pĂ©rilla (1)
Acide gamma-linolĂ©nique (GLA)– Spiruline, huile de bourrache
Inositol– Spiruline
Vitamines du complexe B– Levure de bière, spiruline
ProtĂ©ines d’origine vĂ©gĂ©tale hautement assimilables– Spiruline
Autres micro-nutriments– Spiruline

L’ESSENTIEL Ă€ RETENIR
1. Apport quotidien indispensable de « bonnes » graisses via l’alimentation et la complémentation. Effet bénéfique à long terme. Mettre en œuvre un régime alimentaire pauvre en graisses saturées (2), autrement dit un régime à dominante végétarienne. Préférer le poisson à la viande.
2. Compléments alimentaires incontournables : lécithine et spiruline (cure au long cours). Ne pas oublier la levure de bière et l’huile de bourrache (cures à intervalles réguliers).

NOTES :
(1) Ratio omĂ©ga 6-omĂ©ga 3 : les huiles « composĂ©es » ou « combinĂ©es » bio vendues par certaines marques (Vigean, Émile NoĂ«l…) offrent frĂ©quemment un ratio proche de 5:1, qui peut ĂŞtre jugĂ© relativement satisfaisant pour des personnes en bonne santĂ©. Par contre, dans le cas d’une maladie chronique auto-immune et inflammatoire telle que la sclĂ©rose en plaques, un ratio de 2:1 Ă  3:1 doit ĂŞtre recherchĂ©. Pour y parvenir, deux solutions possibles : soit un apport complĂ©mentaire en acide alpha-linolĂ©nique (omĂ©ga 3 prĂ©curseur), sous la forme de capsules d’huile de pĂ©rilla (l’huile la plus riche en acide alpha-linolĂ©nique), soit le remplacement des huiles composĂ©es prĂŞtes Ă  l’emploi par une association huile de colza-huile d’olive, dont le ratio se situe entre 2,5:1 et 3:1.
(2) On trouve les acides gras saturĂ©s dans les corps gras animaux : viande, charcuterie, beurre, crème fraĂ®che, fromage… Les acides gras saturĂ©s prĂ©sentent notamment l’inconvĂ©nient de gĂ©nĂ©rer des substances pro-inflammatoires.

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