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Spiruline et suite de cancer

J’ai lu les articles dans le magazine et entendu des conseils concernant la spiruline et le sélénium ; j’envisageais d’en consommer de temps en temps, mais j’ai entendu à la radio un cancérologue qui disait qu’il n’était pas favorable à la prise de ces produits en cas de cancer car “ils nourrissent les cellules cancéreuses”. Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ? Ayant été moi-même soignée pour un cancer du sein, je n’ose prendre ni spiruline ni sélénium. »

Mme L. des Hauts-de-Seine

Dans le cadre de la prévention d’une récidive, le recours à la spiruline et au sélénium m’apparaît effectivement comme une très bonne idée. En effet, la spiruline stimule les cellules tueuses naturelles et agit favorablement sur les processus inflammatoires. Quant au sélénium, il participe à la réparation des dommages causés à l’ADN, accélère le mécanisme de suicide cellulaire des cellules malignes et inhibe la formation de nouveaux vaisseaux sanguins autour des tumeurs, en particulier celles du sein.
Il existe une spiruline séléniée (avec intégration du sélénium au cours de la culture de spiruline) : PROSELEM (Laboratoire Vita Api). Sous cette forme, la biodisponibilité du sélénium est remarquable, dépassant les 80%. Le pouvoir antioxydant du produit est renforcé par l’ajout de vitamine E et de superoxyde dismutase (SOD) gastro-protégée par des micro-capsules de cire végétale. La prise de 2 gélules par jour permet de couvrir les apports journaliers recommandés en sélénium.
En sus, je vous invite à optimiser votre taux sanguin de vitamine D. Lisez à ce sujet le chapitre sur le cancer dans mon livre sur la vitamine D. N’hésitez pas également à appliquer du mieux possible le programme Vitalité D+ présenté en annexe 2 du livre.
Sinon, votre souci premier doit être de bien nourrir votre organisme afin qu’il puisse mieux détecter, surveiller et éliminer les cellules mutantes – ce qui implique de privilégier une alimentation vitalisante, anti-oxydante, anti-inflammatoire, hypotoxique et hypo-acide – plutôt que de vous inquiéter inutilement à propos de cette histoire de « nourrissage » des cellules cancéreuses…

Didier Le Bail

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.