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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un staphylo dans le nez

“J’ai longtemps hésité avant de vous raconter mon parcours chaotique qui a duré plus de deux ans, parce que, d’une part, les faits remontent à 25 ans et que, d’autre part, je suppose que les médecins sont, actuellement, mieux informés concernant les virus et les “mauvaises” bactéries. Mais, à la réflexion, avec la recrudescence de tout ce petit monde, j’ai pensé qu’avant de disparaître (j’ai 85 ans), il serait peut-être utile d’apporter mon témoignage.

Je vais donc vous raconter de A à Z ce que j’ai vécu à cause d’un staphylocoque doré. C’est un peu long, mais je vais essayer de démontrer ce qu’un individu peut vivre face à l’incompréhension de certaines personnes.

Fin 1998, je découvre quelques boutons sur ma jambe droite. Rien qui puisse m’inquiéter, car je suis en bonne santé hormis des cruralgies de temps à autre. Au fil du temps, ces petits boutons deviennent de plus en plus gros pour “s’épanouir” en de véritables furoncles. Mon généraliste de l’époque, très compétent, ne comprenait pas. Les analyses de sang étaient bonnes. Rien à déclarer. Sauf que, avant chaque sortie de furoncle, j’éprouvais une très grande fatigue. Dès que le furoncle était plein de pus, mon mari, avec une épingle désinfectée, arrivait à extraire ce pus. Le soulagement était presque immédiat. Je ne sais pas combien de furoncles mon mari a réussi à percer !!! Au fil des mois, il était devenu le spécialiste en la matière parce que la famille “furoncle” s’était agrandie !

Je me suis orientée vers un homéopathe. Aucun traitement n’a été efficace malgré les compétences de ce médecin. Suite à un prélèvement de pus, puis à un anti-biogramme, ce médecin m’a suggéré de prendre des antibiotiques parce que j’hébergeais un staphylocoque…

Entre-temps, j’avais testé l’eau argileuse – pas d’effets notoires – puis appliqué des cataplasmes d’argile sur ma jambe droite : réaction immédiate ! Ma jambe est devenue rouge et a doublé de volume. Panique, j’ai stoppé l’argile.

La valse des antibiotiques a commencé. Pendant le traitement, pas de furoncle. Dès l’arrêt du traitement, mon squatteur s’était refait une santé, un peu comme dans la nature, il était encore plus virulent. Par contre, mon énergie, elle, était en berne.

Après plusieurs mois d’essais d’antibiotiques sans résultat, j’ai pris la décision de consulter un, puis des dermatologues, dans et hors de mon département, pensant trouver des réponses, sans succès. Finalement, c’est dans un service des maladies infectieuses que j’ai trouvé la solution. On m’y a posé une question : “Vous a t-on déjà fait un prélèvement nasal ? Parce que si le staphylocoque se trouve dans une narine, les antibiotiques que vous avez avalés toutes ces dernières années n’ont pas pu l’anéantir”. Le médecin m’a fait un prélèvement au niveau de chaque narine. Une semaine plus tard, le diagnostic est tombé : j’avais un staphylocoque bien au chaud dans une narine. Le traitement consistait en un antibiotique nasal. C’est ainsi que je me suis enfin débarrassée, en trois semaines, de ce staphylocoque qui m’empoisonnait la vie depuis des années.

Nous sommes en 2023, maintenant sur internet, le staphylocoque au niveau nasal est mentionné. C’est une excellente chose. Surtout ne baissez jamais les bras et documentez-vous.”

Mme L. de Loire-Atlantique

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