Un yoghourt digeste, suite…

Alain J., du Gard, a lu avec intérêt l’article d’Hélène Bernet paru dans la revue d’avril dernier : « Un yoghourt digeste – le même et si différent ».
Elle expliquait que, lors d’un voyage à Santorin, elle avait, sans aucun ennui, mangé chaque matin une grosse portion de yoghourt « à la grecque » : du yoghourt authentique fait avec du bon lait fermier, filtré dans un mouchoir pendu sous un arbre. Rentrée chez elle, elle a filtré son yoghourt à l’aide d’une étamine dans un pot à faisselle. La moitié part en sérum translucide, emportant tout ce qui peut déranger dans le lait.
Ce lecteur nous a demandé combien de temps devait durer le filtrage…
Le filtrage est achevé lorsque le sérum est épuisé (ne s’écoule plus), et que le yoghourt est devenu une masse qui prend la forme du filtre. No stress : ce n’est pas grave si l’idéal est outrepassé – ou non encore atteint. On peut laisser filtrer la nuit pour le yoghourt du p’tit déj…
Hélène Bernet