Vaccinations, que faut-il en penser ?
Les vaccinations sont de plus en plus à l’ordre du jour : le nouveau vaccin anti-varicelle est arrivé, les accidents se multiplient (notamment après la vaccination anti-hépatite B), et nous entrons dans la campagne de promotion annuelle du vaccin antigrippe. L’individu vacciné est-il réellement protégé (bénéfice individuel) ? La vaccination contribue-t-elle à la disparition des maladies (bénéfice collectif) ? Ou bien le bénéfice est-il surtout pour l’industrie pharmaceutique qui fabrique ces vaccins ?
Article écrit par Michel Georget
L’obligation de vaccination, qu’elle soit légale ou qu’elle résulte de la pression sociale, est une atteinte à la liberté individuelle. La loi précise bien que “le corps humain est inviolable” et que chacun “a droit au respect de son corps”. Est-il par ailleurs raisonnable de jouer sur la peur de la maladie pour faire accepter une vaccination ?
Nous ne sommes pas égaux face à la vaccination
Il faut déjà savoir qu’il existe des déficits immunitaires congénitaux qui concernent un nouveau-né sur 500. Or, les vaccinations débutant dès l’âge de deux mois, parfois même dès la naissance, le déficit immunitaire n’est pas forcément connu à ce moment-là.
Ces cas mis à part, le développement de la réponse immunitaire requiert la participation du système HLA qui conditionne la qualité de cette réponse. Ce système HLA est en quelque sorte notre carte d’identité biologique.
Mis à part les vrais jumeaux, nous sommes tous différents concernant ce système HLA. Par voie de conséquence, il y aura toujours de bons, de moyens, de médiocres répondeurs et même des non-répondeurs. Il en résulte qu’un individu vacciné n’est pas forcément immunisé, c’est-à-dire protégé.
De ce point de vue, la vaccination de masse, telle qu’elle nous est imposée, est une aberration car, si les vaccins sont des produits standard, la réponse immunitaire, elle, ne l’est pas.
La vaccination peut-elle être dommageable ?
Hélas oui, compte tenu déjà de ce qui précède. Les complications peuvent provenir de la réaction immunitaire elle-même qui n’est pas toujours protectrice. Les vaccinations participent à l’augmentation des états allergiques chroniques, du type asthme et eczéma, qui ne sont pas tous dus à la pollution de l’air ou de l’alimentation. De nombreuses complications neurologiques ainsi que des maladies auto-immunes (diabète, lupus, vascularites) liées au vaccin contre l’hépatite B sont décrites dans les revues médicales.
Y a-t-il néanmoins un bénéfice collectif ?
Le bénéfice collectif repose sur ce qu’on appelle l’immunité de troupeau, notion selon laquelle, lorsqu’une proportion importante de la population est immunisée, il s’établit une barrière d’immunité s’opposant à la propagation des germes infectieux.
Si les vaccinations ont certainement contribué à la régression des maladies, il ne faut pas oublier que les causes majeures de cette régression sont à rechercher dans l’élévation du niveau de vie et de l’hygiène, comme le dit d’ailleurs l’OMS.
Michel Georget est agrégé de biologie, professeur honoraire des classes préparatoires aux Grandes Écoles Biologiques et auteur de l’ouvrage Vaccinations, les vérités indésirables, aux Editions Dangles.
Pour lire la suite
Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé naturelle et des médecines douces ! Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Aucune publicité déguisée. En vous abonnant, vous aurez accès à plus de 10 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.
Déjà abonné·e, connectez-vous !