Contre la chute de cheveux, l’art de l’oxygénation par le mouvement

Et si bouger protégeait les cheveux et limitait leur chute ? Fitness du cuir chevelu, mode d’emploi !
Les cheveux ne vivent pas seulement d’amour, de shampoing et d’eau fraîche. Ils ont aussi besoin d’air, de lumière, ainsi que de nutriments et d’oxygène apportés par le sang. Tout ce qui favorise la circulation sanguine et l’élimination des déchets les rend plus beaux, plus brillants, plus volumineux. L’alimentation (protéines, soufre, vitamines B) et l’hygiène locale (shampoing adapté, pas trop souvent, pas d’eau trop chaude, pas de sèche-cheveux trop proche…) sont des réflexes incontournables. Mais si, malgré cela, vos pointes et vos racines font grise mine, il est probable que vous soyez trop chiche en exercice physique. Quel rapport entre bouger et notre belle crinière ? Bien plus de lien qu’on ne pense. Le sport éloigne le stress, donc le cortisol (hormone du stress) et l’excès de sébum qui font tomber les cheveux. Il stimule la circulation sanguine qui fournit davantage d’oxygène et de nutriments aux follicules pileux. En plus, suer fait éliminer des toxiques asphyxiants, tout en ouvrant les pores et les racines des cheveux, leur dégageant la place pour une pousse royale.
Écrasés sous un casque de moto, aplatis sous un bonnet de piscine, asphyxiés par la pollution et le tabac, étouffés par le gras, étirés par les chouchous et les pinces, aspirant au vent et à l’air, les cheveux reflètent exactement la maltraitance (ou non) qu’on leur inflige. Dépourvus de muscles, ils sont soumis à notre bon vouloir pour le mouvement.
Le cuir chevelu, lui, est nanti d’une multitude de mini muscles, les pilo-arrecteurs qui “dressent les cheveux sur la tête”. Et filant juste dessous, une myriade de fins vaisseaux sanguins nourriciers, à alimenter et soutenir. Si le mouvement ne peut rien contre l’alopécie génétique (la chute de cheveux typiquement masculine), il joue au contraire un rôle pour maintenir physiologiquement des cheveux vigoureux ne demandant qu’à rester sur votre tête.
Pour lire la suite et accéder à l’intégralité du site
Déjà abonné·e, connectez-vous !