Des nanoplastiques dans le cerveau
Le cerveau des tétrapodes (vertébrés terrestres dont nous faisons partie) est protégé des invasions de microbes par la barrière hémato-méningée, un filtre très performant, si efficace qu’il complique d’ailleurs le traitement des maladies neurologiques (en faisant barrière aux molécules thérapeutiques). Malheureusement, il semble aussi avoir des failles : des chercheurs de l’université de Vienne ont mené une étude sur des souris indiquant que l’on retrouve des nanoparticules de polystyrène dans leur cerveau deux heures seulement après ingestion. Les sources de micro et nano particules de plastique sont nombreuses. Attention, par exemple, aux eaux en bouteilles. Selon une étude menée en 2018 sur 250 échantillons de 11 marques différentes, 93 % contenaient de minuscules particules de plastique en quantité deux fois supérieure à l’eau du robinet (qui présente d’autres défauts et qui nécessite souvent d’être filtrée…).