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Deuil, rupture, chômage…

La sophrologie en pratique

Faire face à la mort d'un être cher, se séparer, perdre son emploi, quelles qu'en soient la cause et les conséquences, la disparition et la rupture ont une action sur notre mental et notre corps. C'est ainsi qu'il faut faire particulièrement attention au premier anniversaire du décès d'un être cher : un accident, une entorse ou tout autre événement à conséquences corporelles n'est pas rare.

Même prévisible, même prévue, lorsque la perte survient c’est la réalité qui s’impose avec son lot de réalisme, de tristesse et de désespoir. La vérité, jusque-là éventualité, prend les habits de la réalité.

LA TÊTE N’Y CROIT PAS, LE CORPS FLANCHE
À l’annonce d’une mort brutale, nombreux-ses sont ceux-celles qui la refusent, et se braquent dans ce refus, comme si en mettant toutes leurs forces dans ce déni, ils allaient faire changer ce qui est définitif. C’est le corps, qui est alors sursollicité, qui récupère toutes ces tensions. On ne sait plus alors, de l’esprit ou du corps, duquel il faut s’occuper en premier.

AGIR SUR LE CORPS POUR CALMER L’ESPRIT
En sophrologie, on sait que le corps agit sur l’esprit et inversement. En se concentrant sur le corps, la relaxation dynamique, spécificité de cette pratique, est justement là pour vider l’esprit, tout en agissant sur le corps : nous faire prendre conscience de notre corps.
Dans le cas d’un deuil, au sens large du terme, ce sera une ressource indispensable, à pratiquer autant qu’on le peut. Chaque relaxation dynamique devra avoir un objectif. L’une et l’autre – la relaxation dynamique et l’objectif – devront être choisis en fonction de votre état du moment : énervement, dépression, colère, douleur, culpabilité, etc. Vos cibles seront ces émotions qui vous empêchent d’avancer.

Je vous propose l’adaptation d’une pratique qui n’est pas spécifique de la sophrologie, le training autogène de Schultz, indispensable pour retrouver la conscience de son corps dans les moindres détails de sa capacité musculaire, son poids, sa forme, sa température, et ses fonctions vitales telles que le rythme cardiaque et la respiration.
En reprenant possession de votre corps, en conscientisant au maximum les fonctions de votre corps, vous vous redonnez une clarté d’esprit, pour agir hors de l’émotion ultime et paralysante.

TRAINING AUTOGÈNE DE SCHULTZ (adaptation)
> Allongez-vous confortablement les bras et les jambes étendus (sans oreiller).
> Fermez les yeux, ou, si vous ne supportez pas, ouverts, fixez un point neutre au plafond.
> Prenez conscience des points d’appui de votre corps, de haut en bas.
> Inspirez par le nez en gonflant le ventre comme un ballon.
> Soufflez fortement par la bouche jusqu’à vider totalement vos poumons.
> Puis reprenez une respiration naturelle.

> Imaginez une vague de détente qui parcourt votre corps, de haut en bas, doucement, par région du corps :
– la tête, le visage
– le cou, la nuque, les épaules, la partie externe des membres supérieurs
– le buste, la partie interne des bras
– le ventre, la région lombaire
– le bassin, le périnée, le sacrum, les membres inférieurs
– l’ensemble de votre corps, de la tête aux pieds.

> Inspirez par le nez en gonflant le ventre comme un ballon.
> Soufflez doucement par la bouche jusqu’à vider totalement vos poumons.
> Puis reprenez une respiration naturelle.

> Lentement, progressivement, ressentez :
– la lourdeur, de votre tête, de chacun des bras, de votre dos, de chacune de vos jambes, de votre corps entier
– l’agréable chaleur, de chacun des bras, de votre dos, de chacune de vos jambes, de votre corps entier
– les battements réguliers et naturels de votre cœur (au début, posez une main sur votre cœur)
– votre respiration, douce et sereine
– la légèreté de votre ventre, et en particulier de vos intestins, et plus particulièrement le gros côlon, dans lequel se termine le trajet digestif
– la légère fraîcheur sur votre front.

> Souvenez-vous que ces sensations restent en vous, que vous pouvez les activer quand vous le désirez.
> Inspirez par le nez en gonflant le ventre comme un ballon.
> Soufflez doucement par la bouche jusqu’à vider totalement vos poumons.
> Puis reprenez une respiration naturelle.

> Puis, reprenez contact avec les points d’appui de votre corps, étirez-vous, baillez, ouvrez tranquillement les yeux, revenez de ce voyage dans votre corps.

En attendant, respirez fortement et soufflez en une seule fois tout ce qui vous énerve.
Puis reprenez une respiration naturelle, douce et reposante 🙂

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