Gardons l’émerveillement et savourons les bons moments

Cette chronique a déjà un an ! Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai l’impression que plus le temps passe, plus il passe vite… Peut-être que les choses sont de plus en plus concentrées… ou peut-être que les quelques années que nous venons de vivre ont modifié ma perception du temps. Quoi qu’il en soit, j’ai l’impression que ça s’accélère et vous savez quoi ? Ça me donne envie de goûter plus intensément aux bons moments.
Je sais bien, par les temps qui courent, il n’est pas toujours facile de voir les choses du bon côté. Il y a tant de raisons de s’inquiéter, ou de se mettre en colère : la pandémie est toujours là à rôder, la guerre fait rage dans tellement de parties du monde, le changement climatique n’est plus une vague menace. Nous nous demandons comment nous allons faire pour nous chauffer, nous nourrir correctement, faire des économies.
Et tous les conseils qu’on nous diffuse à longueur de temps sur la manière de faire face sont un peu énervants, non ? Comme si nous n’étions pas déjà tellement à veiller à ne pas gaspiller. Soit parce que nos moyens ne nous permettent pas de dépenser plus que ce que nous avons, soit parce que nous avons depuis longtemps la conviction que le monde serait meilleur si nous pensions plus à partager qu’à accumuler des richesses superflues. Entendre tous ces gens nous expliquer que cet hiver, nous n’avons qu’à mettre des doudounes ou des cols roulés pour aller à l’école ou au bureau… Ou entendre, à la radio, notre principal producteur d’électricité nous répéter en boucle que baisser le chauffage d’un degré suffira à nous sortir d’affaire… C’est comme s’ils découvraient la Lune, comme si personne, depuis des années et des années, n’avait tiré la sonnette d’alarme sur les problèmes posés par la surconsommation, la pollution et le gaspillage. C’est pénible ! Mais je sais bien que m’énerver ne sert à rien, juste à me faire perdre de l’énergie… et comme l’heure est aux économies d’énergie, je vais plutôt continuer à faire ce que je peux, à chercher les occasions de sourire et à voir les bons côtés de la vie. Cet hiver encore, je ne mettrai pas de chauffage dans ma chambre et je glisserai une bouillotte dans mon lit avant d’aller dormir. Et, bien au chaud sous ma couette, je prendrai quelques minutes chaque matin pour me préparer une nouvelle belle journée, en regardant les bambous danser devant ma fenêtre.
Pour lire la suite et accéder à l’intégralité du site
Déjà abonné·e, connectez-vous !