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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le romarin, de la mauvaise digestion aux rhumatismes…

Le romarin est une plante aromatique aux nombreuses propriétés thérapeutiques.

 Ce petit arbrisseau qui pousse à l’état sauvage un peu partout dans le sud de la France a des tiges arrondies et des feuilles bicolores : vert foncé sur la face supérieure, blanche en dessous. Les fleurs sont bleu pâle, tirant parfois sur le violet ou le blanc. Dans les climats chauds, le romarin fleurit à peu près toute l’année. Dans les lieux plus frais, il s’épanouit en juin et en juillet.

Une renommée en dents de scie

Utilisé depuis toujours comme condiment, le romarin a vu sa réputation thérapeutique varier au fil du temps… Au XIIIe, on distilla pour la première fois les fleurs de romarin pour obtenir de l’huile essentielle, que l’on employa alors pour soigner la jaunisse. Au XVIe siècle, l’Eau de la Reine de Hongrie (voir encadré), qui aurait fait retrouver sa jeunesse à la reine qui avait alors 72 ans, donna à nouveau un élan à cette plante. On l’utilisa alors couramment pour rendre la santé aux convalescents, à ceux qui digéraient mal, qui souffraient de spasmes (coqueluche, asthme, vomissements…). Puis le romarin tomba à nouveau dans “l’oubli médicinal”, restant pourtant bien présent à table. Et il fallut attendre la fin du XIXème siècle pour que les recherches viennent le faire à nouveau apparaître comme véritable médicament naturel.

Feuilles, fleurs et huile essentielle

*Si les fleurs et le feuilles de romarin ne comportent que très peu de contre-indications, ce n’est pas le cas de l’huile essentielle qui peut très vite devenir toxique et provoquer des crises d’épilepsie. C’est pourquoi il vaut mieux éviter de l’utiliser en auto-médication, ou bien ne le faire qu’avec d’infinies précautions, en ne dépassant jamais les doses indiquées dans les ouvrages de référence. Attention aussi à ne pas utiliser le romarin en cure dépassant trois semaines et à ses contre-indications : il ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes hypertendues.

Digestion, spasmes, tonus…

Le romarin est à la fois cholagogue et cholérétique. C’est-à-dire qu’il active la sécrétion de la bile et accélère en même temps son élimination. La bile jouant un rôle capital dans la digestion des graisses, le romarin permet ainsi une accélération de la digestion. Il est donc tout à fait indiqué en cas de somnolence après les repas, ballonnements, flatulences et infections intestinales… car, en plus, il est bactéricide et antiseptique. Il a également démontré son utilité en cas de spasmes, qu’ils soient d’origine digestive ou respiratoire et c’est un protecteur du foie. Le Dr Valnet insiste aussi sur son action tonifiante qui le fait recommander en cas de fatigue, de surmenage physique ou intellectuel. 

Contre les rhumatismes et les douleurs musculaires

En usage externe, le romarin soulage très efficacement les rhumatismes. Plusieurs préparations sont réputées. La première consiste à faire des compresses : faites bouillir pendant 10 minutes un litre d’eau dans lequel vous aurez mis une poignée de romarin. Trempez un linge fin et appliquez-le aux endroits douloureux. Vous pouvez aussi faire votre huile de massages en ajoutant 5 gouttes d’huile essentielle de romarin à un demi-litre d’huile d’olive. Cette préparation soulage également les douleurs musculaires. 

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