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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les mécanismes intimes de la fièvre

Quoi de plus ordinaire que d'avoir un peu de fièvre ? Mais derrière la banalité de ce symptôme se cachent en réalité des mécanismes complexes dont le chef d'orchestre s'appelle l'hypothalamus. Son obsession : maintenir le corps à une température voisine de 37°C.

Appelée aussi hyperthermie, la fièvre n’est pas une maladie en soi, à quelques exceptions près. C’est simplement une réponse physiologique et contrôlée à une maladie ou à une agression au sens large du terme.

L’HYPOTHALAMUS, VÉRITABLE THERMOSTAT CÉRÉBRAL
Il contient des neurones dits “thermosensibles” qui, comme leur nom l’indique, sont très sensibles à la température, en particulier celle du sang, reflet général de la température qui règne dans l’organisme. Une fièvre peut survenir notamment en cas d’allergies, de maladies auto-immunes, de cancers, d’agressions du système nerveux central et surtout d’infections.

POINT TROP N’EN FAUT
Le rôle de la fièvre est tout simple : limiter le développement et la virulence des bactéries, comme certains pneumocoques par exemple qui sont détruits au-delà de 41°C, ou ceux des virus. La fièvre augmente aussi les capacités de défense de l’organisme en stimulant l’activité de certains globules blancs (neutrophiles et lymphocytes notamment). Mais attention, le revers de la médaille, c’est que l’augmentation de la température dénature les protéines, altérant également le fonctionnement des neurones. Au-delà de 42-43°C, le décès ne tarde pas à survenir.

AUTRES CAUSES D’HYPERTHERMIE
Coup de chaleur
Tétanos
Delirium tremens
Toxicomanie à la cocaïne
Médicaments neuroleptiques
Crise d’épilepsie
Problème thyroïdien
Déshydratation
Encéphalite
Accident vasculaire cérébral

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