Chaque mois, Anne Dufour et Anne Rihet vous emmènent à travers la flore. Découvrez les secrets des arbres et des plantes.

L’hellébore d’hiver
J’ai descendu dans mon jardin… Petites fleurs qui, sur vos tiges frêles,Tremblez au souffle de l’hiver, Vous n’avez pas,comme l’oiseau, des ailes Pour fuir loin du jardin désert. (…) À mon foyer vous aurez une place, Mais en retour, petites fleurs, Vous donnerez au logis votre grâce,Votre parfum et vos

Le loropétale de Chine
J’ai descendu dans mon jardin … mon regard perdu dans les flots tourmentés de la mer et du ciel.Parfum subtil et suave mêlé aux sels des embruns, Anémones de mer accrochées aux branches d’un arbuste, Suis-je encore sur terre ou dans les tréfonds de l’océan ? Où se cache la

Les grenades
J’ai descendu dans mon jardin Nathanaël, te parlerai-je des grenades ? On les vendait pour quelques sous, à cette foire orientale, Sur des claies de roseaux où elles s’étaient éboulées (…) Trésor gardé, cloisons de ruches, Abondance de la saveur, Architecture pentagonale. L’écorce se fend ; les grains tombent Grains

La mercuriale annuelle
J’ai descendu dans mon jardin Mercure, où te caches-tu, dans cette plante que personne ne voit, ni belle, ni colorée, ni agréablement parfumée ? Est-ce ta façon de passer inaperçu pour mieux être le Dieu des voleurs ? Mais qu’as-tu à voler avec ce « chou de chien » ? Il faut

L’estragon
J’ai descendu dans mon jardin Pour Kyra : Viens ma dragonneMon ArtémisPetite ÉpiceSur ma couronne. Petit dragonPar ton rayonCiel étoiléIlluminé. Estragon Nom commun : herbe dragon, dragonne, serpentine, fargon, estragon « français ». Genre et espèce : Artemisia dracunculus. Famille : ASTERACEAE : plantes herbacées ou arbustives – fleurs réunies en capitules – fruit : un

Renaître avec la nature pour alliée
Nous vivons une époque où progrès et décadence aiment à se côtoyer pour conduire notre société à l’hypothétique renaissance d’un nouveau monde annoncé. Nul ne sait encore s’il doit pleurer ou s’en réjouir. Entre espoir et fatalisme, certains avancent les yeux bandés sous l’emprise d’un matérialisme dissimulé sous le confort