communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pesticides : a-t-on encore le choix ?

Un tout récent rapport d’experts de l’Inserm, intitulé Pesticides et effets sur la santé, fait le point sur plus de 5 300 documents publiés depuis 2013 sur le sujet (vous pouvez le télécharger sur le site internet de l’Inserm). En 2017, 80 % des eaux souterraines contenaient des pesticides (ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles), dont un quart avec des seuils dépassant la limite réglementaire. 50 % des 300 substances retrouvées sont des herbicides et 40 % sont actuellement interdites. C’est encore pire pour les eaux de surface. Les chercheurs ont pu mettre en évidence une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple, le cancer de la prostate (en particulier le chlordécone utilisé aux Antilles), la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive). Quant aux liens suspectés avec d’autres pathologies, ils sont très nombreux… Pourtant, on continue à asperger les champs comme si de rien n’était ou presque (malgré les grands discours, la vente des pesticides en France était en hausse de 23 % en 2020).

Magazine

Produit

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois