Je suis Staphysagria, la colère permanente
Galerie de portraits Homéo

Un portrait hyper courant actuellement, où l’on oscille entre colère rentrée, mais qui éclate à tout moment et pas avec les bonnes personnes, la frustration et l’agressivité...
Ma philosophie de vie
La vie est une longue succession de frustrations et d’injustices à subir le sourire aux lèvres. On en est tous là. À l’école, ça commence : on est méprisé par les copains et ignoré par les profs. À la maison, pareil : la grande sœur faisait la bêtise, mais c’était moi qui prenait. Comme d’habitude. Rien ne change ensuite, on subit un patron, un mari (qui lui-même subira ma jalousie et ma surveillance rapprochée parce que je me méfie de lui et je n’ai pas confiance dans sa soi-disant fidélité).
Je m’efforce de garder une apparence policée et avenante, car mes rancœurs ne regardent que moi et on ne lave pas son linge sale en public. Mais du coup, j’ai souvent des douleurs, maux de tête, atteintes des paupières et autres manifestations cutanées qui crient mon mal-être pour moi.
Je suis le plus souvent une femme (mais on rencontre aussi des hommes “staphysagria”). En fait, il y a clairement un “avant” et un “après” dans ma vie : un jour, un évènement traumatisant m’a transformée à jamais, laissant derrière le petit enfant insouciant et agréable que j’étais.
À table
Je t’aime, moi non plus : j’adore les aliments sucrés, notamment les dessert “de l’enfance” comme le riz au lait ou le gâteau de semoule, je peux en manger des tonnes. J’apprécie aussi l’alcool, qui me détend, mais je fais attention à ne pas en abuser.
J’aime manger, quand j’ai faim il faut que ce soit “tout de suite”… mais souvent je mange trop vite et trop, et je digère mal, lentement, je ballonne, j’ai le hoquet. Je m’en veux de ne pas réussir à me raisonner, par exemple à m’empêcher de me resservir, mais pas moyen. Aussi, comme je fais moins de sport “qu’avant”, forcément, je m’enrobe.
Je n’aime pas trop les aliments acides (tomate, cornichon, pain au levain), sauf naturellement sucrés (jus d’orange) ou si on leur adjoint du sucre (marmelade, confiture de citron…). J’adore le café !
Mon apparence
J’ai une constitution dite fluorique, c’est-à-dire que je suis plutôt grande avec des membres et des doigts/orteils longs.
Je suis généralement mince en première partie de vie, mais si j’opte pour la nourriture pour apaiser mes vexations et mes haines liées aux injustices et au “système”, je peux prendre du poids au fil des années.
L’apparence m’importe peu, c’est encore une tricherie, un mensonge ! Aussi j’oscille entre désir de paraître jolie pour attirer les compliments et donc de “faire un effort” vestimentaire, et indifférence totale vis-à-vis de mes vêtements : ils peuvent être sales, tachés, je marche sur les pantalons trop longs, et alors ? Si ça ne vous plaît pas, c’est pareil.
Mes proches
Les relations ne sont pas simples car je suis très solitaire, j’ai peur de pas mal de choses (et ça ne s’arrange pas en grandissant et vieillissant), je rumine et ressasse. Mais si le monde n’était pas aussi dur aussi, et les gens, aussi fourbes et méchants !
J’ai une humeur en dents de scie, je suis très agressive, je m’emporte vite et parfois violemment. Ultra susceptible, les mauvais jours je prends tout “mal” même lorsqu’en face je n’ai que bonté et compliment ! Et hélas, alors que je suis plutôt considérée comme “adorable” par des personnes auxquelles je n’attache pas beaucoup d’importance, je m’en prends en revanche souvent à mes proches (que j’aime énormément) pour “passer ma rage” alors que les pauvres, ils n’y sont généralement pour rien. Mais ils sont là, donc ils prennent pour les autres.
En couple, ça explose régulièrement : par exemple, je mets mon partenaire dehors, c’est suivi d’une phase de culpabilité (je le rappelle, je m’excuse, il revient), etc.
Ceux qui me connaissent savent que j’ai un bon fond, mais peut- être que ma naïveté envers le monde est aussi responsable de ma déception : j’attends trop, je ne reçois pas à la hauteur de mes espérances. D’ailleurs, à force d’attendre des autres, j’en oublie de leur demander s’ils vont bien, et à bien y réfléchir, je suis assez indifférente à ce qui se passe dans le monde et autour de moi.
Ma libido est très développée, mais souvent entravée par des douleurs gynéco, elles-mêmes provoquées par des traumatismes vécus dans l’enfance ou l’adolescence.
Je suis quelqu’un d’un peu “à part”, ce que l’on qualifiait jadis “d’original” : je préfère les animaux aux humains (d’une manière générale), car ils sont plus vrais et honnêtes, les rapports sont plus simples. Cela ne m’empêche pas d’être très attachée à mes proches, et d’être attachante moi-même ! Il faut juste me prendre telle que je suis et je reconnais que ce n’est pas de tout repos.
Ma santé
Mes fortes tensions intérieures ne me laissent que peu de répit, et s’expriment souvent par la peau.
J’ai également parfois des problèmes osseux ou tendineux (entorses, déformations articulaires ou osseuses), digestifs (diarrhées, douleurs, gonflements, écœurements, renvois acides…), toux nerveuse.
Pour les femmes, une tendance aux troubles urinaires nerveux, du type fausse cystite, ou gynécologiques – surtout en cas de passé avec attouchements, voire viol, entraînant de multiples symptômes (douleurs, vaginisme, condylome, mycose, inflammations génitales…) que l’on retrouve souvent chez les “staphysagria”.
Toute agression, vexation, simple remarque même, est susceptible de provoquer une mauvaise digestion, un dos bloqué, une poussée d’acné géante, d’eczéma, de psoriasis ou d’herpès, une rage de dent, une diarrhée pour la journée…
J’ai facilement des inflammations aux paupières (mes yeux sont fragiles) et des “mauvaises dents” – caries, anomalies, stries.
Le tabac me calme un peu, mais aggrave en même temps cette impression d’acidité que je déteste.
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