Diabète
Dans notre organisme, le taux de sucre dans le sang (glycémie) est régulé par le pancréas, un organe qui sécrète pour cela des hormones : l’insuline qui fait baisser le taux de sucre, le glucagon dont le rôle est inverse. Dans le cas du diabète de type 1, le pancréas ne sécrète plus d’insuline, d’où l’obligation de s’injecter une ou plusieurs fois par jour de l’insuline. Ce type de diabète se déclare souvent assez tôt dans la vie (entre l’enfance et l’âge adulte). Le diabète de type 2, lui, survient le plus souvent après 40 ans et se double généralement de surpoids. C’est sur ce dernier que l’on peut agir de manière naturelle, en particulier si on réagit assez rapidement et que l’on décide de modifier son alimentation. Il touche plusieurs millions de personnes rien qu’en France et semble flamber comme une épidémie ces dernières décennies. On parle de diabète si la glycémie (taux de glucose dans le sang) à jeun est égal ou supérieur à 1,26 g/l ou 7 mmol/l de sang lors de deux dosages successifs.
Le sucre que l’on absorbe en mangeant (celui des gâteaux, mais aussi les glucides présents dans presque tous les aliments) est « distribué » comme carburant à nos cellules grâce à l’insuline. C’est elle qui gère les stocks et régule ainsi le niveau de sucre dans le sang. Or, elle est parfois débordée. Et il est impératif de retrouver une glycémie raisonnable, au risque de développer des complications, en particulier des troubles cardio-vasculaires. Comment faire ? L’alimentation est primordiale. Bien entendu, il faut limiter sa consommation de sucres (c’est-à-dire de tout ce qui est raffiné : les gâteaux et sucreries, la farine blanche, le pain blanc, etc.). On peut aussi faire baisser sa glycémie en mangeant des fruits secs oléagineux. Ainsi, une étude menée à Toronto a permis de mesurer l’incidence de la consommation de pistaches, noisettes, noix de cajou, noix de macadamia et arachides chez des personnes atteintes de diabète de type 2. Pendant trois mois, elles devaient remplacer dans leur régime alimentaire certains aliments riches en glucides par des oléagineux non salés. Avec 75 g de ces fruits chaque jour, leur taux d’hémoglobine glyquée (marqueur qui reflète le taux de sucre dans le sang) a en effet bien baissé, ainsi que celui de leur « mauvais » cholestérol. Leurs analyses ont été comparées avec celles d’autres personnes atteintes de diabète de type 2 qui, elles, mangeaient un muffin chaque jour à la place des noisettes, pistaches et autres noix. Le muffin n’a pas du tout les mêmes effets.
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