communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Brûlures mal placées, Gamma-GT et brûlures d’estomac 

Voici un long courrier reçu d’une de nos fidèles abonnées, avec laquelle nous communiquons depuis des années.

J’ai apprécié de rencontrer l’équipe de Rebelle-Santé au salon Zen ! Je voudrais vous donner quelques informations concernant différents sujets.

Pour madame Joss qui a des problèmes de selles et de brûlures de la marge anale (demande parue dans le n° 250 p. 11), une analyse bactériologique des selles a-t-elle été faite ? Lorsqu’il y a des selles molles, il y a une raison. Peut-être une mauvaise flore intestinale ? Une infection ? Pour les brûlures, je propose “l’huile sacrée de Madagascar” (j’en avais déjà parlé dans la revue, truc paru dans le n° 235 de mai 2021). Elle peut être introduite dans les parties intimes, vagin, anus. On en met peu. Elle est vendue par correspondance ou sur certains salons.

Dans le n° 250, un article est consacré aux Gamma-GT (gamma glutamyl transférases), je connais pour les avoir dosées ; je suis une ancienne technicienne de laboratoire. Effectivement, certains médicaments peuvent donner un taux élevé. Je l’ai constaté avec des analyses faites pour des personnes autour de moi et pour moi-même. Certains veinotoniques, dont un qui fait sa pub à la télévision, fait exploser le taux, avec des résultats atteignant deux à trois fois la norme. Une patiente à qui je faisais une prise de sang était affolée d’avoir un taux de Gamma-GT très élevé. Je lui ai demandé ce qu’elle prenait comme médicament : un veinotonique courant. J’ai pu la rassurer, le coupable, c’était lui ! Prise de sang à réaliser toujours dans le même laboratoire, précise l’article. Oui, car les appareils, techniques et produits peuvent être différents d’un laboratoire à un autre. Un résultat donné a toujours, aussi, sa marge d’erreur qui est infime mais je dirais logique. Cela est dû à la marge d’erreur de la mécanique de l’automate, au réactif. Maintenant les analyses ne sont plus réalisées dans le laboratoire où a été faite la prise de sang, sauf exception. Un coursier passe plusieurs fois par jour pour récupérer les tubes. Il les dépose dans un ou plusieurs très gros laboratoires, à plusieurs kilomètres. Un dosage de cholestérol peut être fait à un endroit, et un groupe sanguin dans un autre lieu à des kilomètres du premier.

Heureusement, je n’ai pas connu ce nouveau procédé pour faire des analyses, je suis partie à la retraite avant. Je pouvais rendre un test de grossesse, un ionogramme, une numération globulaire, 20 minutes seulement après une prise de sang, actuellement, cela est devenu impossible. Je prélevais le sang d’une personne, prenais du temps pour la questionner, faisais les analyses. Je comparais les résultats avec ceux qu’avait ma collègue pour d’autres paramètres et ce que m’avait dit la personne. Si d’après les résultats obtenus, il y avait le soupçon d’un autre problème, je faisais l’analyse pour le confirmer et avertissais tout de suite le médecin. J’ai eu la chance de travailler avec des médecins avec qui j’ai beaucoup appris. Mais ça, c’était il y a très longtemps… Maintenant cela n’existe plus. La prise de sang est faite rapidement, pas de temps pour expliquer ses problèmes de santé, rapidité pour le rendement. Ce n’est plus la personne qui vous a prélevé qui fait les analyses, mais des machines, guidées par des ordinateurs et qui se fichent de l’état de santé, du moral, du propriétaire du sang qui est dans le tube ! La machine exécute les ordres qu’elle a reçus en lisant le code à barres. Les automates ne se parlent pas entre eux pour comparer les résultats… Et cela s’appelle le progrès. Voilà, petite parenthèse et un témoignage de plus, après celui que j’avais envoyé, il y a plusieurs années pour une fibroscopie (lettre écrite à Pinar, parue dans le n° 173). Le patient n’est qu’un numéro de dossier, un tube de sang.

Depuis plusieurs jours, je mange des noix. J’ai constaté que j’avais moins de brûlures d’estomac. Je me suis souvenue que Sophie m’avait dit au salon Zen qu’il fallait manger des amandes fraîches. J’ai découvert que les amandes et les noix avaient le même effet sur les parois de l’estomac. Manger 10 à 12 noix par jour calme les brûlures d’estomac. Je les mange à la fin des repas.

Bonne continuation.

Brigitte B. de Paris

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Alexandra et Amaury

C’est en découvrant le site de Nouv’elle Nature (site de conseils relatifs à la santé et au bien-être) que j’ai eu envie de rencontrer son auteur. Quelle ne fût pas ma surprise de rencontrer une jeune femme de 29 ans, Alexandra Charton ! Les textes sont tellement bien écrits et les propos tellement empreints de maturité que j’imaginais découvrir une personne riche d’une vie déjà bien entamée…

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois