Avec Pinar…
Bon ça y est, on a légèrement augmenté le prix du magazine… Vous remarquerez aussi quelques évolutions dans ce numéro. Le Petit Journal est passé en fin de magazine, ce qui a un peu modifié l’ordre de présentation des différentes rubriques. Mais tout y est et le sommaire est bien détaillé… Chacune et chacun peut ainsi retrouver au plus vite ses rubriques préférées.
Dans ce numéro, la rubrique de Pınar est un peu particulière. C’est une lettre qu’elle nous adresse. Notre amie, devenue française l’an passé, est toujours sous la menace d’une condamnation à perpétuité dans son autre pays, celui dont elle vient, la Turquie, où sa famille et nombre de ses amis sont en danger. Elle a récemment appris que la plus haute juridiction devait statuer définitivement sur son sort. Les nombreuses preuves de sa parfaite innocence ont déjà conduit à 4 acquittements depuis 20 ans que cette torture psychologique a été engagée à son encontre. Mais, à chaque fois, un appel est venu casser la décision de justice. Or, la situation actuelle en Turquie laisse peu de place à l’optimisme dans le « dernier round » qui s’annonce. Seule la solidarité internationale peut peser. Comment la soutenir à notre petit niveau ? En allant sur le site pinarselek.fr (où vous trouverez toute l’histoire de cette injustice qui dure depuis tant d’années). Dans la rubrique Agir figurent les coordonnées de personnalités turques auxquelles écrire pour dire notre soutien à Pınar : le ministre de la justice, celui des affaires étrangères, et le président de la République.
Pınar est une résistante, une femme courageuse et digne, engagée pour un monde plus juste, elle est un exemple.
Soutenons-la.
Je vous souhaite un joli mai !
Sophie Lacoste
PS : Une fois votre Rebelle-Santé lu, offrez-vous l’ouvrage Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer. L’enquête qu’a menée l’auteur aux États-Unis donnerait sans aucun doute les mêmes résultats chez nous, toutes proportions gardées… Peut-on continuer à voir le morceau de poisson pané comme un cube de sciure ? le steak haché comme un simple étage du burger ? Un bon moyen de réfléchir à notre rapport à cette alimentation carnée que l’on désincarne, que l’on détache de la réalité pour continuer à la savourer… sans culpabilité.