Rebelle-Santé n° 163

2,00 

Mars 2014

Dans ce numéro :

Guérir son enfant de l’autisme.
Prescription nature contre les maux de dos.
Les nutriments pour garder une bonne vision.
Le syndrome de Klippel-Trénaunay.
Cosmétiques : bave d’escargot, venin de serpent…
Diagnostic : à quelle heure souffrez-vous ?
Rencontre : Jade Allègre, la femme et l’argile.
Coup de gueule : ce qu’il ne faut pas dire aux couples infertiles.
Soins aromatiques : gommage naturel.
Et toutes vos rubriques habituelles…

Et dans le Petit Journal : Dr Mouysset, un autre regard sur le cancer ; Aliment : l’artichaut.

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Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

La vie, c’est pas le PMU !

« Oublier le diagnostic et vivre dans l’instant » : il faut souvent commencer par là quand on veut s’en sortir. C’est ce qu’a fait Senta. Et elle n’a pas peur de prononcer le mot de guérison concernant son fils auparavant autiste. Senta a décidé de ne pas se focaliser sur le diagnostic et, surtout, de ne pas tenir compte du pronostic, ces éléments dont les médecins, souvent, ne semblent pas mesurer les effets. Pourtant, on sait pertinemment que le mental et l’émotionnel jouent un rôle capital dans le retour à la santé et que si la confiance, seule, ne peut rien, elle est indispensable. Senta l’a eue, pour son fils. Sa confiance, elle a réussi à la lui transmettre aussi, sans aucun doute. Oui, il faut y croire. Pas y croire de façon complètement aveugle et en niant la réalité. Mais y croire en cherchant les moyens de s’en sortir.

Il ne s’agit pas de demander aux médecins de cacher la maladie, mais de ne pas poser un pronostic qui condamne. Car si Senta est « passée au-dessus » de tout cela, combien baissent les bras devant une telle annonce ? Il faut une farouche détermination pour ne pas tenir compte de l’avis médical. Son exemple donnera peut-être la force à d’autres parents d’y croire, eux aussi.

Elle a cherché, elle a remué ciel et terre et, après un parcours difficile, son garçon a finalement retrouvé un comportement « normal ». Il est aujourd’hui considéré comme guéri. Que se serait-il passé si elle s’était arrêtée au diagnostic, si elle n’avait pas mis en doute le pronostic ?

La vie, ce n’est pas le tiercé ! Misez sur un cheval, il n’aura pas plus de chances de gagner que si vous choisissez son concurrent. Mais quand un médecin s’appuie sur des statistiques pour vous dire que, dans votre cas, l’espérance de vie est de trois mois, cela résonne comme un verdict.

On ne demande pas aux médecins de mentir, simplement de ne pas condamner en ne laissant aucun espoir. Quand Jocelyne a demandé au Dr Mouysset combien elle avait du temps devant elle, il ne lui a pas caché qu’avec un cancer du pancréas métastatique, le danger était réel et immédiat. Il a été très sincère. Mais il lui a dit aussi qu’il allait l’accompagner pour qu’elle traverse au mieux l’épreuve. Et il l’a fait. 6 ans plus tard, elle est toujours là et elle témoigne : « Aujourd’hui je me sens bien. Et chaque jour qui passe est toujours un jour gagné. »

Certains médecins ont conscience de l’influence énorme de leurs paroles sur le système émotionnel de leurs patients, d’autres oublient de soigner les malades et se contentent de traiter des maladies… Et il semblerait que ce soit bien moins efficace. En décrétant que telle maladie est « à vie » ou fatale à court terme, ils annoncent un pronostic parfois lourd de conséquences. Peut-être devraient-ils plutôt jouer au tiercé, ce serait moins dangereux…

Nous avons eu un hiver des plus boueux, souhaitons maintenant que rapidement arrive un printemps radieux !

Sophie Lacoste

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