Rebelle-Santé n° 188

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Septembre 2016

Dans ce numéro :

Les victoires de Générations Futures contre les pesticides.
Nutrithérapie en cas de diverticulose.
Prescription nature pour aider les enfants présentant des troubles nerveux.
Les meilleurs granules homéo pour lutter contre l’anxiété.
La sophrologie pour son bien-être en toutes circonstances…
Et toutes vos rubriques habituelles.

Et dans le Petit Journal : les vertus du riz ; les nouveautés beauté/santé ; les trucs de Sophie Lacoste…

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Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

Simone, c’est la faute aux hormones !

Petite référence à une chanson drôle d’Anne Sylvestre… Mais les hormones ne sont pas seulement en cause dans notre irritabilité menstruelle ou notre ménopause étouffante. La santé des hommes comme celle des femmes est très liée à la sécrétion et à la bonne « réception » de ces « messagers chimiques » qui font la liaison entre différents organes.
Les hormones régulent l’activité de notre organisme (pas seulement au niveau sexuel) en fonction des informations que ce dernier reçoit. Par exemple, notre glande pinéale (notre « troisième œil »), quand elle ne perçoit plus de lumière (donc la nuit), sécrète de la mélatonine, une hormone qui régule le sommeil, participe à notre immunité, protège notre ADN… Une autre hormone, le cortisol, est sécrétée par nos glandes surrénales pour libérer le glucose et nous fournir de l’énergie : sa « fabrication » est stimulée en cas de stress…
Et pour jouer parfaitement leurs rôles, les hormones doivent être à la fois émises (par les glandes ou tissus endocriniens), transmises (via le sang ou la lymphe), puis bien reçues (par des récepteurs adéquats). Notre santé est largement dépendante de ce système.

Or, notre société telle qu’elle a évolué ces dernières décennies, en favorisant l’emploi de nombreuses substances chimiques, que ce soit dans l’agriculture ou dans la production plus généralement, a entraîné un afflux massif de « perturbateurs endocriniens ». Ces substances viennent mettre des grains de sable dans les rouages de notre système endocrinien et perturbent aussi bien la croissance que l’humeur, le sommeil, la circulation sanguine, la reproduction… Autant dire qu’elles présentent de graves dangers. Parmi celles dont vous avez peut-être entendu parler, il y a le Distilbène, le Bisphénol A, mais aussi le DDT, les phtalates, les dioxines… En réalité, on en trouve un peu partout : dans les médicaments, les pesticides, les plastifiants, certains détergents… Le problème avec ces polluants, c’est qu’ils agissent à des doses minimes et que leurs effets peuvent durer pendant plusieurs générations. L’association Générations futures, dont Christophe Guyon a rencontré le fondateur, se bat depuis des années pour que les graves dangers liés aux perturbateurs endocriniens soient reconnus et pris en compte. Quelques succès sont heureusement au rendez-vous.

Chacun d’entre nous peut aussi agir : en utilisant un maximum de produits naturels, sans additifs toxiques, que ce soit pour entretenir notre intérieur, faire le ménage, repeindre nos murs ou encore faire la cuisine (mangez bio !). Non seulement c’est un bon moyen de préserver sa santé, mais à plus long terme et à plus grande échelle, de préserver autant que possible notre belle planète bien malmenée.

Je vous souhaite une très belle rentrée !

Sophie Lacoste

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