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Avant le grand chambardement lié au covid, souvenez-vous, nous avions participé à un mouvement national intitulé “Nous voulons des coquelicots”. Il s’agissait de lutter contre les pesticides de synthèse et, pour cela, de se réunir chaque vendredi soir devant sa mairie pour discuter des actions possibles lors de réunions festives. Deux personnalités étaient à l’origine de ce mouvement : François Veillerette, écologiste porte-parole de l’association Générations Futures, et Fabrice Nicolino, journaliste. La pétition lancée par ce mouvement pour demander l’arrêt de l’utilisation des pesticides de synthèse avait alors recueilli plus d’un million de signatures. Qui l’a entendue ?
Aujourd’hui, Fabrice Nicolino fait le point sur le réchauffement climatique et dénonce, dans son dernier ouvrage, l’hypocrisie des gouvernants qui ménagent les intérêts des multinationales les plus polluantes. Aurore Esclauze l’a interviewé pour Rebelle-Santé.
Traités et sommets mondiaux censés inverser le cours du désastre annoncé sont autant de simulacres qui laissent monter les degrés… Que faire ? Pétitions et manifestations, même si elles rassemblent des millions de personnes, ne pèsent plus, ou presque, sur les décisions politiques. L’heure est venue d’inventer d’autres formes de révolte ou de révolution. Les jeunes semblent plus lucides que leurs aînés, qui ont profité en toute inconscience d’un monde bien plus rassurant et continuent souvent de fermer les yeux. Plutôt que toujours essayer de leur donner des leçons, sachons les écouter. Parions sur leur sagesse et leur créativité, prêtons-leur main forte, soyons à leurs côtés.
Bonne lecture !
Sophie Lacoste
P. S. : Notre chatte Sophie, que les fidèles du magazine connaissaient bien, a tiré sa révérence cet automne, après une longue vie à nos côtés. Elle a déjà commencé à nous manquer…
